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Le Tardenoisien (parfois appelé Beuronien) désigne des industries mésolithiques (entre le Paléolithique et le Néolithique) à nombreux microlithes en forme de trapèze, développées entre 10 000 et 5 000 ans avant notre ère.
Découverte
Il a été découvert en 1885 par Émile Taté à Coincy dans l'Aisne.
Localisation
Son nom est lié à la région du Tardenois. Il est surtout connu dans le centre et le nord du Bassin parisien, mais des cultures similaires sont aussi connues en Europe centrale et orientale (complexe ou tardenoisien nord-ouest pontique), de même que dans le sud de la Grande-Bretagne (Horsham points) alors reliés au continent par le Doggerland[1].
Il occupe tout le mésolithique jusqu'au début du Néolithique, entre -5 500 (certaines régions continentales) et -4 500 (Îles Britanniques), variable selon la région[2].
Le Sauveterrien récent à trapèzes du Sud-Ouest de la France, qui succède au Sauveterrien classique, était autrefois qualifié de tardenoisien ou tardenoïde. Cette industrie microlithique connue dans les gisements du Martinet et du Cuzoul de Gramat pourrait correspondre à la fin du Mésolithique et au Néolithique ancien[3].
Caractéristiques
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L'apparition des microlithes en plus grande quantité suggère une plus grande utilisation de l'arc pour la chasse[4].
[Daniel 1934] R. Daniel, « Nouvelles études sur le Tardenoisien français (Suite) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 31, no 5, , p. 240-247 (lire en ligne [sur persee]).
[Daniel & Vignard 1954] R. Daniel et E. Vignard, « Le Tardenoisien français », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 51, no 8 « Les grandes civilisations préhistoriques de la France. Livre Jubilaire de la Société Préhistorique Française 1904 - 1954 », , p. 72-75 (lire en ligne [sur persee]).
[Rozoy 1971] J.-G Rozoy, « Tardenoisien et Sauveterrien », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 68, no 1 « Études & Travaux », , p. 345-374 (lire en ligne [sur persee]).
[Valdeyron 2008] Nicolas Valdeyron, « Sauveterrien et Sauveterriano : unité ou diversité du premier mésolithique en France méridionale et en Italie du nord », Pallas, Presses universitaires du Mirail, , p. 247-259 (lire en ligne [sur hal.archives-ouvertes.fr]).
Références
↑[Childe 1935] V. Gordon Childe, The Prehistory of Scotland [« La préhistoire de l’Écosse »], éd. K. Paul, Trench, Trubner & Company, , 285 p. (présentation en ligne), p. 20.
↑[Plateaux 1993] Michel Plateaux, « Relations culturelles et chronologiques entre le Tardenoisien et le Néolithique Danubien dans le bassin parisien - Aspects lithiques. Définition de la problématique », Revue archéologique de Picardie, vol. 3, no 4, , p. 21-30 (lire en ligne [sur persee]).
↑Nicolas VALDEYRON, Bruno BOSC-ZANARDO, Thomas BRIAND, Auréade HENRY, Benjamin MARQUEBIELLE et Sylvène MICHEL, « Le gisement du Cuzoul de Gramat (Lot, France) : Présentation des nouveauxtravaux et résultats préliminaires », Rencontre Méridionales de Préhistoire Récente, no 8, 7 et 8 novembre 2008, p. 199, 202 (lire en ligne).