Il travaille comme chroniqueur pour le journal Kocc, puis pour l'hebdomadaire Nouvel Horizon[1]. Il se fait connaître et apprécier par sa plume et ses analyses[2],[3].
En , il est placé sous mandat de dépôt en même temps qu'un commerçant, pour « acte contre nature » et coups et blessures volontaires[4]. Aides Sénégal, une association de défense des droits humains, lui apporte son soutien et annonce son intention de saisir l'ONU et le président de la république française[5]. Son avocat fait part des difficultés à défendre une personne accusée d'homosexualité au Sénégal, et proclame en la déplorant la « mort » sociale de son client[6]. Tamsir Jupiter Ndiaye est condamné à quatre ans de prison ferme[7]. Par la voix du porte-parole de sa famille, Tamsir Jupiter Ndiaye nie être homosexuel et refuse à nouveau le soutien des organisations de défense des droits humains[8]. Il fait appel de sa condamnation, et celle-ci est réduite de deux ans en [9]. Il bénéficie ensuite d'une liberté conditionnelle[10].
En , il est placé en garde à vue[11] et poursuivi dans une seconde affaire pour « actes impudiques ou contre nature commis sur un mineur de moins de 21 ans, enlèvement sans fraude ni violence sur mineur de moins de 18 ans, conduite en état d’ébriété ou sous l’emprise d’un état alcoolique[12] ». Après vérification de l'âge de son accusateur, les faits sont requalifiés en « acte contre nature commis sur une personne du même sexe » et il est condamné à six mois de prison[13]. Il purge sa peine à la Maison centrale d'arrêt de Dakar Rebeuss, où se trouve alors également Karim Wade.
Pris d'un malaise le , il est hospitalisé au Centre hospitalier national universitaire de Fann où il décède le jour suivant[14]. Il est inhumé au cimetière de Yoff. Après sa mort, il est révélé qu'il travaillait sous pseudonyme pour le titre de presse Rewmi[15].