Taky Marie-Divine Kouamé est née en juillet 2002 à Créteil[1],[2]. Elle est née d'un père agent de sécurité et d'une mère hôtesse de caisse, qui se sont rencontrés en Côte d'Ivoire, avant de s'installer dans un immeuble à Choisy-le-Roi, puis d'habiter en pavillon à Créteil[1]. Dès 2006, elle s'inscrit au club de vélo du Coudray-Montceaux[1]. Dans le livre Black Champions in Cycling de Marlon Moncrieffe, elle relate avoir été victime d'insultes racistes par des cyclistes du même âge alors qu'elle avait onze ans : « À l'époque, je ne savais pas que c'était du racisme. Je n'avais même pas conscience d'être différente. C'est à l'âge de 11 ans, suite à ces insultes, que j'ai compris le racisme. »[1],[3].
En 2021, elle devient triple championne de France dans les disciplines de vitesse[7]. Elle rejoint en fin d'année, la nouvelle équipe UCI française « Women Track Team », dédiée aux pistardes féminines[8].
En juillet 2022, lors des championnats d'Europe espoirs, elle décroche trois médailles, dont le titre sur le 500 mètres contre-la-montre, où elle bat le record de France en 33 s 860 (contre 33 s 872 établi par Sandie Clair en 2008). En octobre, elle s'impose chez les élites, en remportant le 500 mètres des championnats du monde devant l'Allemande Emma Hinze, améliorant au passage son record de France en 32 s 835[1],[9]. Elle succède à Félicia Ballanger, la dernière Française championne du monde sur cette épreuve en 1999.