En 1846, pour répondre à une sollicitation venant du diocèse d’Autun, la supérieure des sœurs de l'Enfant-Jésus envoie cinq religieuses dont Reine Antier pour gérer l’école de Chauffailles. Plusieurs jeunes filles postulent pour faire partie de la communauté, un noviciat est donc ouvert près de l’école. Douze ans plus tard, Chauffailles a déjà fondé soixante-dix établissements dans cinq diocèses. Dès 1857, l’évêque d’Autun fait des démarches pour rendre la communauté de Chauffailles autonome de celle du Puy. Le , Guillaume Bouange, vicaire général d'Autun, publie le décret d’érection de la congrégation des sœurs de l’Enfant-Jésus-de-Chauffailles qui compte 14 novices et 78 religieuses professes avec Reine Antier comme supérieure. En 1877, à la demande de Bernard Petitjean, vicaire apostolique du Japon (aujourd'hui archidiocèse de Tokyo), elle envoie les premières sœurs au Japon[1].