Les habitants sont des Tofinu ; ils parlent le tofin-gbe, une langue gbe. Ils vivent principalement des revenus de la pêche, qu'ils pratiquent dans les acadjas : la technique de l'acadja a été mise au point à la fin du XIXe siècle par un pêcheur nommé Winsou, originaire de Sô-Tchanhoué[2].
En 1963, la population a été estimée à 3 800 personnes[3].
Dans le village, la charge suprême est celle du roi[4].
Notes et références
↑INSAE, Effectifs de la population des villages et quartiers de ville du Bénin, (RGPH-4, 2013), février 2016, p. 20 [1]
↑Jeanne-Marie Principaud, « La pêche en milieu lagunaire dans le sud-est du Bénin. L'exemple de l'exploitation des acadjas (en danger) sur le lac Nokoué et la basse Sô », in Cahiers d'Outre-Mer, no 192, 48e année, octobre-décembre 1995, p. 526, [lire en ligne]
↑Paul Pélissier, Les pays du Bas-Ouémé. Une région témoin du Dahomey méridional, Faculté des lettres et sciences humaines de Dakar, 1963
↑« Au sein de la royauté de Sô Tchanhoué, la guerre est finie », Kossigan, 10 juillet 2016 [2]
Georges Édouard Bourgoignie, Les hommes de l'eau : ethno-écologie du Dahomey lacustre, Éditions universitaires, Paris, 1972, 391 p. + pl. [lire en ligne] (texte remanié d'une thèse)
Georges Édouard Bourgoignie, « Ethno-écologie d’une collectivité régionale : les cités lacustres du Dahomey », Revue canadienne d’études africaines, 1972, vol. 6, no 3, p. 403-431
Ignace Djenontin, Monographie communale de So-Ava, Afrique Conseil, mars 2006, 42 p. [lire en ligne]
Pierre Pétrequin et Anne-Marie Pétrequin, Habitat lacustre du Bénin : une approche ethnoarchéologique, FeniXX, 1983, 214 p. (ISBN9782402050180)
Jeanne-Marie Principaud, « La pêche en milieu lagunaire dans le sud-est du Bénin. L'exemple de l'exploitation des acadjas (en danger) sur le lac Nokoué et la basse Sô », in Cahiers d'Outre-Mer, no 192, 48e année, octobre-décembre 1995, p. 519-546, [lire en ligne]