Il a été décrit pour la première fois dans les années 1940, lorsque le régime lacté était la référence pour les ulcères gastro-duodénaux[2]. Il réapparaît depuis la fin des années 1990 en raison de la supplémentation en calcium donnée pour la prévention de l'ostéoporose.
Épidémiologie
Le syndrome des buveurs de lait est la troisième cause d'hypercalcémie et la seconde cause d'hypercalcémie sévère[3].
Le syndrome des buveurs de lait est caractérisé par la triade :
hypercalcémie ;
alcalose métabolique ;
insuffisance rénale ;
qui survenaient après la mise en route d'un régime au lait et aux alcalins, dans la version classique du syndrome, ou dans sa version contemporaine, après la consommation prolongée de 4 à 5 grammes de carbonate de calcium, voire moins (jusqu'à 2 grammes) lorsque d'autre facteurs sont présents[5]. On distingue classiquement les formes aiguës (quelques jours), subaiguës (quelques semaines) et chroniques (quelques mois).
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Traitement
L'arrêt du régime (lait et bicarbonate) permet généralement une guérison rapide et spontanée, quoique l'insuffisance rénale puisse persister sous une forme séquellaire.
Notes et références
↑(en) Beall DP, Henslee HB, Webb HR, Scofield RH, « Milk-alkali syndrome: a historical review and description of the modern version of the syndrome », Am. J. Med. Sci., vol. 331, no 5, , p. 233–42 (PMID16702792)
↑Burnett CH, Commons RR, Albright F, Howard JE, Hypercalcemia without hypercalcuria or hypophosphatemia, calcinosis and renal insufficiency — a syndrome following prolonged intake of milk and alkali, N Engl J Med, 1949;240:787-794
↑(en) Picolos MK, Lavis VR, Orlander PR, « Milk-alkali syndrome is a major cause of hypercalcaemia among non-end-stage renal disease (non-ESRD) inpatients », Clin. Endocrinol. (Oxf), vol. 63, no 5, , p. 566–76 (PMID16268810, DOI10.1111/j.1365-2265.2005.02383.x)