L'unique copie originale ayant étant perdue dans les bombardements de Berlin en 1940, une version de reconstitution (mais qui ne se présente pas comme telle) est réalisée dans les années 1940 à l'initiative de Hans Richter, sur la base des rouleaux conservés de Eggeling[1]. Bien que peu fidèle à l'œuvre originale (construction, rythmes), c'est l'unique version diffusée aujourd'hui.
Synopsis
Construite à partir de 6 720 dessins[2], cette Symphonie diagonale s'articule autour de formes géométriques blanches se mouvant au gré de leurs apparitions et de leurs disparitions sur un fond noir uni. Le film a été tourné à Berlin dans les studios de la UFA.
Pascal Auger, "Histoire d'une falsification. La Symphonie diagonale, Viking Eggeling (1925-1927-1941)", Cinémathèque, Paris, n°11, printemps 1997.
Philippe-Alain Michaud, « La naissance de l’abstraction : Viking Eggeling, Diagonale Sinfonie, Hans Richter, Rhythmus 21 », dans Collection films: la collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, (ISBN978-2-84426-579-1), p. 45-48
Patrick de Haas, Cinéma absolu: avant-garde, 1920-1930, Mettray, (ISBN978-2-86589-111-5)