Sun Xiaodi a été le témoin des graves contaminations radioactives dues à l’exploitation de la mine d’uranium et a interpellé les autorités pendant plus de 10 ans, recherchant notamment des soutiens de la population par pétitions[1]. La mine a été officiellement fermée en 2002, mais l’administration locale aurait continué à exploiter le minerai radioactif à des fins de profits personnels. Sun Xiaodi avait été arrêté en 2005 puis mis en résidence surveillée. Son cas a été défendu par l'ONG Human Rights in China (HRIC). En France, le Réseau Sortir du nucléaire ainsi que France-Tibet-Île-de-France ont exprimé à plusieurs reprises leur soutien à Sun Xiaodi. Le , Sun Xiaodi a reçu le Prix de l’avenir sans nucléaire (Nuclear-Free Future Award).
Selon HRIC, Sun a dû faire face à une intensification de harcèlement depuis qu'il a reçu le Nuclear-Free Future Award[2], bien qu'il ait de graves problèmes de santé[3].