Sur la route de la Triple Couronne américaine, Summer Bird ne prend qu'une troisième place dans l'Arkansas Derby, et termine sixième du Kentucky Derby. Mais sa victoire dans la troisième manche du challenge, les Belmont Stakes, devant son demi-frère le favori Mine That Bird, vainqueur du Derby et deuxième des Preakness Stakes, lui vaut de ravir le leadership de sa génération à ce dernier, même s'il doit s'incliner derrière la formidable pouliche Rachel Alexandra dans les Haskell Invitational Stakes en juillet. Mais à la fin de l'été, il confirme sa domination chez les mâles en s'emparant des très convoitées Travers Stakes et de la Jockey Club Gold Cup. Ce coup de trois new yorkais (Belmont Stakes, Travers Stakes, Jockey Club Gold Cup) lui assure le titre de meilleur poulain de 3 ans aux États-Unis en 2009, malgré une défaite dans le Breeders' Cup Classic, où il ne peut faire mieux que quatrième derrière la championne Zenyatta. Programmé pour la Japan Cup Dirt à la fin de l'année, il doit mettre un terme à sa carrière en raison d'une blessure.
Après une première saison de monte aux États-Unis en 2011, à $ 15 000 la saillie, il est vendu au Japon en 2013 où il meurt prématurément, le , d'une crise de coliques.
Origines
Comme Mine That Bird, Summer Bird ressort de la première génération des produits de Birdstone, vainqueur des Champagne Stakes à 2 ans, puis des Belmont Stakes et des Travers Stakes l'année suivante. Birdstone faisait la monte $ 10 000 lorsqu'il les a conçus, un tarif qui a triplé pour la saison 2010 après les exploits de ses deux fils, avant de redescendre vers un modeste $ 5 000 dès 2015 et jusqu'à sa retraite en 2020. Il faut dire qu'il n'eut aucun autre poulain du même acabit.
La mère, Hong Kong Squall, fut une compétitrice médiocre mais se rattrapa au haras en donnant plusieurs bons gagnants. Elle est par une sœur du bon Rubiano, lauréat de deux groupe 1 et troisième du Breeders' Cup Sprint.
Pedigree
Origines de Summer Bird (USA), mâle alezan né en 2006