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La sucrerie de Sukala regroupe trois unités de sucrerie au Mali.
Production de la sucrerie
Avec les deux premières unités de sucrerie, situées à Dougabougou et à Siribala[1],[2], la production de sucre s'évaluait à 35 000 tonnes à la fin de l'année 2012. Les autorités maliennes ont entrepris des démarches pour satisfaire la forte demande en sucre de la population. En , la coopération sino-malienne a permis la création de la troisième sucrerie (N-Sukala SA), détenue à 40% par le Mali et à 60% par les investisseurs chinois[3] et qui doit produire 105 000 tonnes. La zone exploitée est d'une superficie de 20 000 hectares[4], situés principalement dans le périmètre de l'Office du Niger.
La production totale (140 000 tonnes) est encore inférieure à la consommation nationale annuelle, qui s'évalue à 250 000 tonnes par an, mais celle-ci devrait être couverte par une autre nouvelle sucrerie, construite à Markala en coopération avec l'Inde, et qui devrait produire 200 000 tonnes par an[5],[6].
Controverses et problèmes
La mévente du sucre, liée notamment à la fraude et au marché noir, a mis l'entreprise en difficulté[7]. Au début de l'année 2019, malgré l'amélioration de la qualité du sucre[8], l'État malien a dû intervenir pour éviter son effondrement complet[9].
