Après des études d'histoire à l'université Paris VII, Stéphane Pencréac’h entreprend, au début des années 1990, un travail de peinture, de sculpture, de dessin, en organisant lui-même des expositions. Ses premières expositions ont lieu à la fin de ces années-là.
Son travail, imprégné d'érotisme et de sensualité, très sensible aux autres cultures et aux contradictions de l'époque, se situe aux frontières d'un expressionnisme revisité de façon très personnelle. Son talent est reconnu par de nombreux critiques comme Philippe Dagen (Le Monde), Jacques Bouzerand (Le Figaro), Richard Leydier (Art Press)…[réf. nécessaire]
Stéphane Pencréac'h a travaillé avec certaines des plus importantes galeries françaises comme la galerie Beaubourg fondée par Pierre Nahon, la galerie Anne de Villepoix[1], et la galerie Vallois fondée par Robert Vallois[2].
Il est, en 2012, l'un des initiateurs du mouvement sous-réaliste, avec l'artiste serbe Vuk Vidor et l'artiste franco-américain Kosta Kulundzic, monté en réaction à la conceptualisation de la peinture contemporaine : pour ces artistes, l'image doit primer sur l'idée et non l'inverse[3].
Au printemps et à l'été 2014, le MAMAC de Nice lui consacre une exposition, « Peinture d'Histoire » pour laquelle il puise son inspiration dans les mouvements de révolte connus sous le nom de Printemps arabe[4].
En mars 2021, Stéphane Pencréac’h et la galerie Vallois font don de Paris (11 janvier 2015) au musée d'Art moderne de Paris. Cette œuvre monumentale (200 x 600 cm) restitue les attentats perpétrés dans la capitale dans les locaux de Charlie Hebdo et à l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. Ce triptyque a été exposé pour la première fois lors de l’exposition « Stéphane Pencréac’h : œuvres monumentales » à l’Institut du monde arabe, de mai à juillet 2015.
Le 17 avril 2021, il crée sa première œuvre NFT titrée Why Not Sneeze a second time?[5].
Expositions
Expositions personnelles (sélection)
2000 : « Le paradis est un endroit où il ne se passe jamais rien », galerie Hoffman, Paris
2001 : « Arabitude », commissaire : Jessy Mansuy-Leydier, Paris – « Je vous attendais », 1994-1996, galerie Trafic, Ivry-sur-Seine
2002 : « Peinture etc. », galerie Beaubourg, château Notre-Dame des Fleurs, Vence – « Portraits », musée Marc-Chagall, Nice
2003 : « Dessins etc. », galerie Métropolis, Lyon – « Stéphane Pencréac’h dans le sud », centre d’art contemporain, Sérignan, et LAC, Sigean
2004 : « Cadavres, peintures de 1994 à 1996 », galerie Trafic, Ivry-sur-Seine – « Le Jugement Dernier », Le creux de l’enfer, centre d’art contemporain, Thiers – « Painting with L.A.TITUDE », Los Angeles – « Zencréac’h », galerie Charlotte Moser, Genève – « Zencréac’h », centre d’art contemporain de Cesson-Sévigné
2005 : « Sublimation : la vie pendant la guerre », galerie Anne de Villepoix, Paris
2006 : « Hotel Pencréac’h », galerie Hambursin-Boisanté, Montpellier
2010 : « Le début, le milieu, la fin », galerie Hambursin-Boisanté, Montpellier – « Pain is love », galerie Anne de Villepoix, Paris — « La Passion », carré Sainte-Anne, Montpellier
2012 : « Exposition personnelle » (peintures et sculptures), galerie Anne de Villepoix, Paris
2020 : « La Grande Illusion », Galerie Vallois, Paris.
Expositions collectives (sélection)
1996 : « The exodus has begun », Paris – « Crise, rupture, dépassement », Paris – « Moi, Gouéry et les autres », Paris – « Pour en finir en beauté », galerie Jordan et Devarrieux, Paris
1997 : « Je t'aime », Paris
1998 : « Trafic d'influences », Espace Paul Ricard – « Pour un objet dard », Paris
1999 « Le Big Crunch », commissaire : Richard Leydier, galerie Serge Aboukrat, Paris – « Action Directe 2 », Paris – « Action Directe 1 », Paris
2000 : « Le Big Crunch 2 », commissaire : Richard Leydier, La Box, Bourges – « Zéro/Zéro », Cologny, Genève
2002 : FIAC, galerie Beaubourg, Paris – « Urgent painting », ARC, Musée d’art moderne de la Ville de Paris – « Cussol, Pencréac’h, Xiao Fan », galerie Charlotte Moser, Genève – « Desire », musée d’Art moderne de Bologne, commissaire : Peter Weiermair
2003 : FIAC, galerie Beaubourg, Paris – « Wild, Weird and Whimsical », commissaire : Deborah Zafman, Los Angeles – « Corpet, Desgrandchamps, Pencréac’h, Tatah », galerie Metropolis, Lyon – « Pour l’Amour de Vénus », commissaires : Jessy Mansuy-Leydier, donjon de Vez
2004 : « Collection de l’ADIAF », musée des Beaux-Arts de Tourcoing – « Tapin », galerie Deborah Zafman[6], Paris – « Un privé au Triage », centre d’art contemporain le Triage, Nanterre – « Mauvais Genre », école des Beaux-Arts de Rouan – Art Bruxelles, foire d’art contemporain – « Ronan Barrot, Stéphane Pencréac’h », Vacances Bleues, Marseille – « La Chine », galerie Deborah Zafman, Paris
2005 : « Prix de peinture contemporaine européenne », Frissiras Mueum, Athènes – « My favorite things, la peinture en France », musée d’art contemporain de Lyon – « Léda », galerie Trafic, Ivry-sur-Seine
2006 : « La Force de l'art », Grand Palais, Paris – Armory show – Art Brussels – Les Abattoirs, Toulouse – Biennale de céramique, Vallauris – « Barrot Pencreac’h Picasso », Musée national Picasso, Vallauris – « Funny Games – Dead Serious », Ferenbalm-Gurbrü Station, Karlsruhe, Allemagne – « Peinture Malerei », Martin-Gropius-Bau, Berlin, Allemagne
2007 : « Dialogues méditerranéens », Saint-Tropez – « Babylone », galerie Eric Mircher, Paris
↑Christophe Penot, « Exposition Résonance », Centre Cristel Editeur d'Art, Saint-Malo, du 30 janvier au 19 mars 2016 (lire en ligne, consulté le ).
↑Immortelle. La vitalité de la jeune peinture figurative française (catalogue de l'exposition), textes de Numa Hambursin et Amélie Adamo, Milan, SilvanaEditoriale (ISBN9-788836654062).