Stéphane Mony est né le 14 février 1800 à Paris, il est le fils de Marguerite Charlotte Marthe née Mony qui vient de divorcer en novembre 1799 de Pierre Jalabert, notaire à Paris. Sa mère se remarie en 1801 à Christophe Flachat (1759-1843) père d'Eugène Flachat (1802-1873) et d'Adolphe Flachat (1801-1877).
Chevalier de la Légion d'honneur en 1837 pour ses travaux sur la ligne de chemin de fer Paris-Saint-Germain, il est fait officier en 1864 sur proposition du préfet de l'Allier.
Il sera ensuite directeur de la mine de Commentry et, de 1854 à 1883, de la société sidérurgique de Commentry-Fourchambault[1]. Il est élu en 1868 et réélu en 1869 député au Corps législatif où il siège au sein de la majorité dynastique.
↑Émile Mâle, Monique Kuntz, Antoine Paillet, p. 19.
Bibliographie
: source utilisée pour la rédaction de cet article
Alain Auclair, Stéphane Mony 1800-1884, l'un des fondateurs de la Grande industrie dans le Bourbonnais, Racines, revue de l'association du Pays de Montmarault, n° spécial, CRDP Auvergne, Clermont-Ferrand, 1996.
Émile Mâle, Monique Kuntz, Antoine Paillet, Souvenirs et correspondances de jeunesse: Bourbonnais, Forez, École normale supérieure, voyages, CREER, 2001, (ISBN2909797473) (Google Livres)
Pietro Redondi, Pierre Costabel, L'accueil des idées de Sadi Carnot et la technologie française de 1820 à 1860: de la légende à l'histoire, Vrin, 1980, (ISBN2711606414) (Google Livres)
Les Éditions La Vie du rail, Les Origines: De Saint-Étienne - Andrézieux à Paris - Saint-Germain : Les Saint-Simoniens, supporters et promoteurs des chemins de fer & De Paris à Saint-Germain : un chemin de fer école, in revue la Vie du Rail, no 1841, 1982. (Rail.com)
Maurice Sarazin, Les Bourbonnais célèbres et remarquables des origines à la fin du XXe siècle, tome III : Arrondissement de Montluçon, Charroux, Éditions des Cahiers bourbonnais, 2014, p. 243-244.