il s'est engagé en politique au sein de la Nouvelle Démocratie (ND). Il a été pour la première fois élu au Parlement hellénique pour le nome de Dráma lors des législatives de 2000. Il fut réélu en 2004 puis en 2007. En , il devient Doyen (vice-président) du Parlement (Κοσμήτορας της Βουλής).
Le , ses critiques acerbes contre le gouvernement de Kostas Karamanlis et les conseillers de celui-ci, principalement à propos des scandales qui touchent le gouvernement ND (celui de Vatopedi par exemple), lui ont valu d'être exclu de son parti. Il siège alors comme non-inscrit. Cependant, cette exclusion fait que la majorité gouvernementale est réduite à une seule voix. Le , il présente ses excuses au Premier ministre, précisant qu'il est prêt à démissionner si celles-ci ne sont pas acceptées. Le siège de Dráma étant garanti à la ND, celle-ci retrouverait dans tous les cas une majorité de 152/300 députés au parlement. Les excuses sont acceptées le . Daïlákis rejoint la majorité parlementaire.