Style atome

Le « style Atome » doit son nom à l'Atomium, monument situé à Bruxelles.

Le style atome est un terme utilisé pour désigner une esthétique de l'illustration et de la bande dessinée née dans les années 1940-1950 en Belgique, sous l'influence, notamment, de Jijé mais aussi de Franquin.

Origine du terme

Le nom donné à ce style est lié aux dessinateurs du journal Spirou (dite aussi école de Marcinelle) pour le différencier de la Ligne claire, propre à Hergé et le journal de Tintin découle de l'Exposition universelle de 1958 à Bruxelles, et de l'Atomium construit pour l'occasion[1].

L'esthétique de l'exposition et, par exemple, de son logo stylisé ou de ses éléments décoratifs réalisés par Lucien De Roeck, a en effet été rapprochée plus tard de l'esthétique de la bande dessinée de Jijé et du Journal de Spirou (ou de l'école de Marcinelle ainsi qu'on l'appelait à l'époque, du nom de la ville où était imprimé le journal). C’est une esthétique moderniste, voire futuriste (qui s'incarne par exemple dans les lignes de la « Turbotraction », voiture de Spirou imaginée par Franquin)[2], caractéristique de la Belgique modeste mais confiante du jeune roi Baudouin (et dont le paternalisme colonial se retrouve dans Blondin et Cirage de Jijé).

Postérité

Ce renouveau (également dénommé Néo-ligne claire) a été emmené notamment par des dessinateurs comme Joost Swarte (Coton et Piston) ou Yves Chaland (F.52), impliqués à la fois dans l'illustration et la bande dessinée, et qui ont réanimé ce style en même temps que la ligne claire à laquelle on l'oppose généralement[3].

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Références