On observe une puissante stylisation qui produit l'unité harmonieuse des sculptures. L'originalité se manifeste avec une grande vigueur en éliminant, parfois, bien des détails superflus ou en les intégrant à la logique de l'ensemble. De nombreuses sculptures sont restées inachevées, ayant été placées dans le sanctuaire peu avant son effondrement[1].
On observe l'emprunt à l'architecture khmère, comme les toitures en coupoles à extrados. Des sculptures, comme certaines représentations animalières ainsi que plusieurs danseuses peuvent, elles aussi, être mieux comprises à la lumière du style du Bayon (fin XIIe - début XIIIe siècle)[2].
Les données historiques sur cette période sont moins certaines qu'elles ne l'étaient à l'époque de Philippe Stern, et même remises en question[2].
Pierre Baptiste (dir.), Thierry Zéphir (dir.) et al. (Exposition: musée Guimet 2005-2006), La sculpture du Champa : Trésors d'art du Vietnam Ve – XVe siècles, Paris, Réunion des musées nationaux : Musée Guimet, , XXVII-373 p., 28 cm (ISBN2-7118-4898-1), p. 303-323
Le Musée de Sculpture Caṃ de Đà Nãng, AFAO-EFEO, Éditions de l'Association Française des Amis de l'Orient, 1997, (ISBN2951105304). 205 p.