Structuration du contenu disciplinaire de la Botanique

Essai de structuration du contenu disciplinaire de la Botanique.

Note liminaire : La botanique peut être envisagée dans un sens large qui inclut la biologie végétale (aujourd'hui compartiment des « Sciences de la Vie ») ou dans un sens restrictif correspondant à celui en usage du XVIe au XIXe siècle (Césalpin, Tournefort, Linné) qui s'applique uniquement à la description et à la classification des végétaux (cf. L. Plantefol, article Botanique, Encyclopædia Universalis 1975). La version initiale de cet essai de structuration du contenu disciplinaire de la Botanique a été proposé par René DELPECH lors du 150e anniversaire de la Société botanique de France en 2004.

Botanique au sens restrictif

1 - des disciplines à caractère général

2 - des disciplines spécialisées

On peut aussi envisager l'étude des grands groupes végétaux :

Enfin, on adopte parfois des limites géographiques à la botanique (Botanique tropicale par ex.)

Botanique au sens large

(dont certains biologistes récusent aujourd'hui le rattachement à la botanique)

1 - disciplines à caractère général

2 - disciplines spécialisées

& disciplines parfois regroupées sous le nom de phytogéographie

Selon le niveau d'organisation auquel elles s'appliquent, ces disciplines peuvent concerner principalement ou exclusivement :

Parallèlement aux niveaux d'organisation - et à ne pas confondre - interviennent (surtout pour les disciplines dites « de terrain ») les échelles de perception et d'étude, dans l'espace et dans le temps, des faits et phénomènes se rapportant au « tapis végétal » et à ses constituants :

  • dans l'espace : échelles des peuplements, des formations, des paysages, des biomes ;
  • dans le temps : échelles du nycthémère, saisonnière, annuelle, pluriannuelle, décennale, séculaire, millénaire, historique, géologique.

Domaines d'application de la botanique

Ils sont nombreux et variés et font intervenir des disciplines diverses. La liste ci-après n'est pas limitative.

Autres disciplines

À côté de ces disciplines plus ou moins spécialisées, il convient aussi de faire une place à des préoccupations à caractère plus général, voire philosophique, telles que la terminologie, l'épistémologie, l'histoire de la botanique ainsi que les bases de données.

'Remarque finale : On peut donc dire que la botanique est devenue aujourd'hui une « science multidisciplinaire ». Bien entendu cette constatation ne s'oppose pas à l'existence, pour des finalités déterminées, de relations interdisciplinaires entre deux ou plusieurs « compartiments » de la botanique (par exemple : Morphologie et Systématique, Biosystématique et Phytosociologie...) ou entre une ou plusieurs disciplines botaniques et une ou plusieurs disciplines non botaniques (ex. Chorologie et Paléogéographie, Phytosociologie et Pédologie, Physiologie végétale et Biophysique, etc.)

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