Le premier roman de Vetter, publié en 1915, fut suivi d'un magnifique recueil de nouvelles en 1927.
En Flandre, où le langage narratif, le style et le traitement romanesque souffraient souvent de lourdeur, son œuvre fut une révélation, et elle introduisit une fraîcheur et une imagination plus délicates et particulièrement néerlandaises dans la littérature belge[6].
Ses romans traitent principalement de la psyché féminine, en particulier des problèmes conjugaux, comme dans Martine, een ontgoocheling (Martine, une déception, 1954). De préférence, elle place ses personnages dans la bourgeoisiebruxelloise. Ses œuvres appartiennent au genre du roman de mœurs[2].
Ernest Claes, son mari, l'a caractérisée ainsi : « Elle connaît le cœur des femmes jusque dans les recoins les plus cachés[8]. »
Bien qu'on l'ait souvent considérée comme une défenseuse de l'émancipationféminine en Flandre[6], l'image que l'écrivaine donne de la femme dans ses romans peut difficilement passer pour émancipée[9].
À mesure que Vetter vieillit et que le roman expérimental gagne du terrain en Flandre, l'estime pour son œuvre décroît. Son style redondant et son éthiquechrétienne masquent son talent réel aux nouveaux lecteurs et éditeurs[7].
Ressources
Œuvre
(nl) Eer de mail sluit (Avant que la poste soit fermée, 1915)
↑ a et b(nl) Bernard Frans van Vlierden, « Claes-Vetter, Stephanie », in : Bork (van), Gerrit Jan, Schrijvers en dichters, [En ligne], 2004, étendue et améliorée en novembre 2002, réf. du . [www.dbnl.org].