Elle a été découverte en 1886 par le père de l'abbé Hermet en labourant[1] près du Mas Capelier[2]. Elle a été sculptée dans un petit bloc de grès mesurant 0,75 m de hauteur sur une largeur maximale de 0,41 m et une épaisseur de 0,17 m[1].
C'est l'une des premières statues découvertes, à l'origine de l'intérêt de l'abbé Hermet pour les statues-menhirs[3]. C'est une statue féminine complète plutôt bien conservée. Le visage a été sculpté en relief : nez, yeux et tatouages. Les autres caractères anthropomorphes sont les seins, les bras, les mains, les jambes disjointes, les pieds ; côté postérieur les crochets-omoplates et la chevelure (sous la forme d'une natte[3]) sont représentés. Le personnage porte une pendeloque triangulaire en sautoir et une ceinture[1].
La statue a été découverte par le père de l'abbé Hermet quand celui-ci était enfant. L'abbé Hermet n'a jamais réussi à la retrouver mais il en gardait un souvenir si vif qu'adulte il était encore capable d'en faire un croquis. La statue est considérée comme disparue[4].
Michel Maillé (préf. Jean Guilaine), Hommes et femmes de pierre - Statues-menhirs du Rouergue et du Haut-Languedoc, Toulouse, Archives d'Écologie Préhistorique, , 538 p. (ISBN9782358420044), p. 362-363
Jean-Pierre Serres, Les statues-menhirs du sud-Aveyron, Millau, Éditions du Beffroi, , 48 p. (ISBN2-908123-65-7), p. 42