Il a été baptisé en l'honneur de la poétesse nantaise Élisa Mercœur (1809-1835)[1].
Historique
Le square a été créé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale sur les remblais des anciens bras de la Loire qui furent précédemment comblés, notamment le « bras de l'Hôpital » et qui furent un temps occupés par des baraquements provisoires abritant les familles sinistrées par les bombardements.
Il était alors enclavé, coincé entre les cours Commandant-d'Estienne-d'Orves et John-Kennedy, et la voie ferrée Nantes/Saint-Nazaire.
Il comporte notamment l'un des premiers séquoïa de Chine introduit en Europe.
Il prend son nom actuel par délibération du conseil municipal du .
Au milieu du parc, un bassin accueillait depuis 1993 en son centre, une fontaine sculpturale d'Éric Fonteneau intitulée « La Fontaine de verre ».
Depuis la fin du XXe siècle, l'enclavement du square avait favorisé sa fréquentation, notamment le soir, par des populations SDF, ainsi que par celle de la communauté homosexuelle dont plusieurs membres y avaient été victimes d'agressions homophobes, alimentant un sentiment d'insécurité nocturne dans ce secteur[2].
Travaux de restructuration
Le , des travaux de restructuration du square ont débuté et se sont achevés à l'été 2015.
Ils ont d'abord permis de faire basculer, le , la circulation automobile et celle des deux-roues des cours Commandant-d'Estienne-d'Orves et John-Kennedy, au sud du square, le long de la ligne ferroviaire Nantes/Saint-Nazaire[3]. Le passage souterrain se trouvant sous la voie ferrée permettant de rejoindre l'allée Baco, a été également réaménagé, avec la construction de deux ascenseurs à chacune de ses extrémités facilitant ainsi son accès aux personnes à mobilité réduites[4].
Un rond-point a été aussi créé approximativement à l'emplacement du bassin (la fontaine qui s'y trouvait a été démontée avant d'être éventuellement déplacé vers un autre lieu) et permet désormais de faire la jonction entre les deux cours avec la rue de Strasbourg qui a été rallongée, scindant ainsi le square en deux parties.
Cet aménagement a nécessité l'abattage ou replantation vers d'autres parcs de la ville de 80 des 217 arbres du square, lesquels ont été remplacés par un nombre identique à minima de plantations, dont des sujets d'essence noble : magnolias, érables du Japon, arbres au caramel, etc.
Ces travaux, qui ont nécessité la fermeture temporaire du square, ont ainsi permis le désenclavement de ce dernier par son extension vers l'île Feydeau et le château en gagnant 4 000 m2 supplémentaires sur l'emplacement des anciens tracés des cours.
Afin de remplacer sa « Fontaine de verre », l'artiste Éric Fonteneau a conçu une nouvelle œuvre en bronze intitulée « Un arbre, la forêt », installée à l'automne 2013. Elle représente des oiseaux de bords de Loire perchés dans des troncs d'arbres fins et élancés[5].
Une aire de jeux clôturée pour les enfants a également été aménagée sur sa partie ouest et inaugurée le [6]. Elle a été dotée d'une structure ludique de 30 mètres de long en forme de dragon en bois d’acacia, œuvre de l'artiste japonais Kinya Maruyama, pour la conception de laquelle il s'est inspiré des dessins d'élèves de l’école Emile-Péhant du quartier Madeleine-Champ de Mars toute proche[7].