La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par l'Aisne, le canal de l'Oise à l'Aisne, le canal latéral à l'Aisne, le cours d'eau 01 de la Grosse Haie[1], le cours d'eau 01 des Sablons[2], le cours d'eau 03 de la Prée[3] et le ru de Vendresse Beaulne[4],[5],[Carte 1].
L'Aisne est un cours d'eau naturel navigable de 256 km de longueur, traversant les cinq départements Meuse, Marne, Ardennes, Aisne, Oise. Elle est un affluent de rive gauche de l'Oise, ce qui fait d'elle un sous-affluent de la Seine[6].
L'écluse no 12 de Moussy-Soupir sur le canal de l'Oise à l'Aisne.
Sept plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la ballastière des Sablons (0,5 ha), la ballastière du Parc (12,8 ha), la gravière 1 de la Petite Forêt (0,9 ha), la gravière 2 de la Petite Forêt (1,7 ha), la gravière 3 de la Petite Forêt, d'une superficie totale de 0,8 ha (0,8 ha sur la commune), la gravière 4 de la Petite Forêt, d'une superficie totale de 1,2 ha (0,3 ha sur la commune) et la gravière de Ribaudon (0,9 ha)[Carte 1],[9].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend sur 3 096 km2 répartis sur trois départements (Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat d'aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 726 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Braine à 9 km à vol d'oiseau[13], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,7 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site spécial publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Urbanisme
Typologie
Au , Soupir est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (52,2 %), forêts (30,6 %), eaux continentales[Note 2] (6,7 %), mines, décharges et chantiers (5,7 %), zones urbanisées (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), prairies (0,7 %)[20].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 135, alors qu'il était de 135 en 2014 et de 133 en 2009[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Soupir en 2019 en comparaison avec celle de l'Aisne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,4 %) supérieure à celle du département (3,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67,2 % en 2014), contre 61,6 % pour l'Aisne et 57,5 pour la France entière[I 4].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2021, la commune comptait 268 habitants[Note 3], en évolution de −3,6 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Cimetières militaires de la Première Guerre mondiale
Nécropoles nationales de Soupir, qui comprend deux sections majeures françaises :
Nécropole nationale n° 1 : créée en 1920, rassemble 7 808 corps dont 3 080 en trois ossuaires et 266 corps provenant d'autres cimetières dans quatre fosses communes, une tombe belge et une russe ;
Nécropole nationale n° 2 : créée en 1934, rassemble 2 829 corps dont 250 en un ossuaire, 27 tombes russes, 5 belges et 2 britanniques. En 1954, ont été inhumés dans cette nécropole 545 corps de soldats français tués pendant la campagne de France de 1940 ainsi que 33 civils belges en 1988.
Nécropole nationale de Soupir, panneau.
Nécropole nationale de Soupir, au fond l'église de Soupir.
Cimetière militaire allemand de Soupir, qui rassemble 11 089 corps dont 5 134 dans des tombes individuelles dont 19 non identifiés, 5 955 dans un ossuaire (dont seulement 794 sont identifiés).
Cimetière militaire italien de Soupir, qui regroupe 592 tombes et un monument commémoratif de Fernand Cian, réalisé en 1921, à la mémoire des soldats italiens tombés sur le sol de France.
Nécropole nationale de Soupir : section allemande et une des deux sections françaises.
Tiercé en pairle renversé: au 1) de gueules à trois croix latines d'argent, au 2) d'azur au lion d'or, armé et lampassé de gueules, au 3) de sinople à la fasce ondée d'argent, accompagnée en chef d'un porche de château détruit (du lieu) d'or, et en pointe de deux épis de blé du même, posés en chevron versé[38]
Détails
Création JF Binon (2016). Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Carte spéciale des régions dévastées : 33 NE, Soissons [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )