À partir de 1818, bien que n'étant pas de la nouvelle dynastie régnante des Bernadotte, la Princesse Sophie-Albertine prit toute sa place dans la nouvelle Cour, en étant consciente d'être le dernier membre de la dynastie des Holstein-Gottorp. Elle participa à toutes les cérémonies officielles avec entre autres le privilège de couronner le la Princesse Joséphine de Leuchtenberg lors de son mariage avec le prince héritier Oscar mais surtout elle eut la tâche d'informer le Roi Charles XIV Jean de Suède (l'ancien maréchal Bernadotte) de la naissance de son petit-fils le Prince Charles le .
Lieu d’inhumation
La princesse Sophie-Albertine fut inhumée dans la crypte située sous la chapelle Gustave-Adolphe de l’église de Riddarholmen de Stockholm.
— : Son Altesse royale la princesse Sophie-Albertine de Suède-Finlande,
— : Son Altesse royale la princesse Sophie-Albertine de Suède-Finlande, abbesse de l'Abbaye de Quedlinbourg,
— : Son Altesse royale la princesse Sophie-Albertine de Suède-Finlande,
— : Son Altesse royale la princesse Sophie-Albertine de Suède,
— : Son Altesse royale la princesse Sophie-Albertine de Suède-Norvège.
Armes
Les armoiries de la Princesse Sophie-Albertine furent :
Écartelé : à la croix pattée d'or, qui est la Croix de Saint-Eric, cantonnée en 1 et 4, d'azur à trois couronnes d'or posées 2 et 1 (qui est de Suède moderne), en 2 et 3, d'azur, à trois barres ondées d'argent, au lion couronné d'or armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout (qui est de Suède ancien), sur-le-tout écartelé : 1, de gueules, au lion couronné d'or, tenant dans ses pattes une hallebarde d'argent (de Norvège), emmanchée du second; 2, d'or, à deux lions léopardés d'azur, armés et lampassés de gueules (de Schleswig) ; 3, de gueules, à la feuille d'ortie d'argent (de Holstein) ; 4, de gueules, au cygne d'argent, becqué, membré et colleté d'une couronne d'or (de Stormarn ; enté en pointe de gueules, au cavalier armé d'argent (de Dithmarse) ; sur-le-tout-du-tout, écartelé d'or à deux fasces de gueules (de Oldenbourg) et d'azur, à la croix pattée, au pied fiché d'or (de Delmenhorst)[1].
Lorsqu'elle devint Princesse-abbesse de l'Abbaye de Quedlinbourg, elle prit comme armoiries : Écartelé : à la croix pattée d'or, qui est la Croix de Saint-Eric, cantonnée en 1 et 4, d'azur à trois couronnes d'or posées 2 et 1 (qui est de Suède moderne), en 2 et 3, d'azur, à trois barres ondées d'argent, au lion couronné d'or armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout (qui est de Suède ancien), sur-le-tout écartelé : 1, de gueules, au lion couronné d'or, tenant dans ses pattes une hallebarde d'argent (de Norvège), emmanchée du second; 2, d'or, à deux lions léopardés d'azur, armés et lampassés de gueules (de Schleswig) ; 3, de gueules, à la feuille d'ortie d'argent (de Holstein) ; 4, de gueules, au cygne d'argent, becqué, membré et colleté d'une couronne d'or (de Stormarn ; enté en pointe de gueules, au cavalier armé d'argent (de Dithmarse) ; sur-le-tout-du-tout, de gueules à deux couteaux croisés d'argent à la poignée d'or (de l'Abbaye de Quedlinbourg)[2]
Hommage
Ragguaglio ossia giornale della venuta e permanenza in Roma di S.A.R. Sofia Albertina, Principessa di Svezia, ouvrage édité par Francesco Piranesi, Rome, 1793.