Vivo e spiritoso ( = 132) à , en mi majeur sur « l'incessante vacillation chromatique de la main gauche[1] » ;
Moderato molto ( = 46) à (main droite) = (main gauche) ;
Allegretto ( = 108-112) à .
Analyse
La Sonatine pour Yvette de Montsalvatge n'est pas abordée — pas plus que l'ensemble de son œuvre pour piano — dans le Guide de la musique de piano et de clavecin sous la direction de François-René Tranchefort, en 1987[2]. Il est vrai que le compositeur catalan« a rarement songé au piano », laissant « trois partitions aussi courtes que bonnes, pleines de verdeur et de fraîcheur[3] ». Ainsi, Guy Sacre considère la Sonatine pour Yvette comme « un petit bijou, serti dans une forme impeccable, et dont tout virtuose devrait vouloir faire admirer les facettes au plus large public[1] ».
Le dernier mouvement, « où d'abord les mains préludent en bitonant, alternées qui sur les touches blanches, qui sur les noires (avec un incisivo bien opposé au flou que le même procédé engendre dans les Brouillards de Debussy !) », surprend avec « un éclat de rire dans l'aigu, où l'on reconnaît « Ah ! vous dirai-je, maman », harcelé d'irrésistibles fausses notes, avant le dru martellement qui conclut l'œuvre en style de toccata[1] » :
Discographie
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Guy Sacre, La musique de piano : dictionnaire des compositeurs et des œuvres, vol. II (J-Z), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 2998 p. (ISBN978-2-221-08566-0), « Xavier Montsalvatge », p. 1962-1964.