La Sonate pour saxhorn alto(en) (ou « pichotte » en français, « Althorn » en allemand, « Tenor horn » en anglais) et piano est une sonate composée en septembre 1943, alors qu'Hindemith est émigré aux États-Unis, où il enseigne à l'Université Yale. L'instrument est en mi bémol et peu usité en musique de chambre ou symphonique mais est en revanche souvent présent dans les ensembles de cuivres et orchestres à vent en Allemagne, en Suisse ou en Grande-Bretagne (notamment dans les brass bands)[1],[2],[3].
Sehr langsam, mouvement lent et expressif de 14 mesures, qui introduit le dernier mouvement ;
Das Posthorn (Zwiegespräch), un finaleLebhaft, précédé d'un texte, Dialogue « cor de postillon », entre « le corniste » et « le pianiste », sur un poème du compositeur :
« l'ancien n'est pas bon pour la simple raison qu'il appartient au passé / le nouveau n'est pas davantage excellent parce que nous marchons avec lui / et personne n'a jamais éprouvé plus de bonheur / que ce qu'il était en mesure d'assumer et de comprendre / il t'appartient à toi, au-delà de la hâte, du bruit et de la multitude / de retrouver et de préserver à nouveau / ce qui est permanent, le silence, le sens, la structure... »[2] ; ce dernier mouvement est composé de trois sections : « un solo de piano galopant, puis un air de danse plus détendu pour le cor (avec accompagnement) et finalement une réexposition simultanée de ces deux sections »[5].
Paul Hindemith : Five Brass Sonatas, Indésens, 2018, Nicolas Prost (saxophone alto) et Laurent Wagshal (piano)[7],[8].
Hindemith : Complete Sonatas for Wind Instruments and Piano, Brilliant Classics, 2021, David Brutti (saxophone alto) et Filippo Farinelli (piano)[9],[10].
↑(en-GB) Tim Ashley, « Hindemith: Sonatas for … CD review – pianist Alexander Melnikov proves himself a perfect chamber musician », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne)