La sonate K. 444 en ré mineur, notée Allegrissimo, forme une paire avec la sonate précédente. Comme pour sa consœur et la K. 337, le dessin mélodique s'inscrit dès l'ouverture, entre des tenues aux extrêmes, par le cinquième doigt de chaque main « créant une plénitude sonore proprement orchestrale ». La pièce en s'apparente à une gigue, avec une prédilection du compositeur à faire alterner de courtes séquences de modes mineurs et majeurs ou de tonalité et dont le discours est suspendu par des points d'orgue[1],[2].
Comme quasiment chaque sonate recueillie dans les volumes X à XIII, le dernier du manuscrit de Venise, « on tombe en arrêt devant pratiquement chacune d'elles », en découvrant une telle qualité et une telle diversité d'inspiration[3].
Premières mesures de la sonate en ré mineur K. 444, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 27 du volume X (Ms. 9781) de Venise (1755), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XII 23 (Ms. A. G. 31417) et Münster II 40 (Sant Hs 3965[4])[5].
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates