La sonate K. 435 en ré majeur, notée Allegro, est la sonate centrale d'un triptyque avec les sonates K. 434 et 436. Elle évoque les mandolines et les castagnettes[1], mais d'autres oreilles y perçoivent également une relation avec les clavecinistes français. Abstraction faite de la simple imitation d'un trémolo de guitare, elle se présente comme une sorte d'exercice en notes répétées, rappelant un morceau de Jean-François Dandrieu intitulé Le Caquet[2] (cinquième suite du second livre, 1728).
On y retrouve, mesures 4 et 5, une formule présente dans une pièce de Santiago de Murcia, extraite de ses Passacalles y obras (1732), une pièce pour guitare en ré majeur sans titre (47v), elle-même inspirée des musiciens français[3].
Premières mesures de la sonate en ré majeur K. 435, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 18 du volume X de Venise (1755), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XII 6, Münster III 63 et Vienne F 11[4].
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates