La sonate K. 235, en sol majeur, notée Allegro, forme une paire avec la sonate précédente (un Andante en mineur). Elle ferme le volume III du manuscrit de Venise. Sa construction est très particulière : un mouvement de sicilienne intervenant à la place du développement au début de la seconde section. Des analogies la rapprochent de la sonate K. 202, où les séquences à modulent très loin de la tonalité initiale, mais ici, c'est sans avoir la symétrie de son modèle[1].
Premières mesures de la sonate en sol majeur K. 235, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 30 et dernier du volume III (Ms. 9774) de Venise (1753), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme V 20 (Ms. A. G. 31410), Münster III 5 (Sant Hs 3966) et Vienne E 5 (VII 28011 E)[2]. Une copie figure à Saragosse, source 2, ms. B-2 Ms. 31, fos 69v-71r, no 35 (1751–1752)[3].
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates