La sonate K. 190 en si bémol majeur est sans indication de mouvement dans le manuscrit de Venise, mais Parme indique Vivo, où les sonates qui se suivent, K. 189, 190 et 202, forment un triptyque en si bémol majeur[1]. La sonate K. 202 est absente de Venise, tout comme les trois suivantes, K. 203, 204 et 205[2]. Chaque partie est subdivisée en deux zones distinctes séparées par un point d'orgue que précède un arpège descendant. Juste après le point d'orgue la tonalité oscille entre majeur et mineur[1].
Premières mesures de la sonate en si bémol majeur K. 190, de Domenico Scarlatti.
Le manuscrit principal est le numéro 19 du volume II de Venise (1752), copié pour Maria Barbara ; les autres sources manuscrites étant Parme IV 11, Münster V 25, Vienne A 19[3] et le numéro 14 du manuscrit Ayerbe de Madrid (E-Mc, ms. 3-1408)[4].
(es) Laura Cuervo Calvo, « El manuscrito Ayerbe : una fuente española de las sonatas de Domenico Scarlatti de mediados del siglo XVIII », Ad Parnassum, Ut Orpheus Edizioni, vol. 13, no 25, , p. 1–26 (ISSN1722-3954, OCLC1006521868, lire en ligne).
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates