La sonate K. 140, en ré majeur, est notée Allegro non molto. C'est un « chef-d’œuvre du genre chasse qui mérite une attention particulière… » Elle doit être contemporaine des Essercizi : « l'écriture du clavier est la même » et dans la sonate K. 21, on reconnaît (mesure 27), la figure thématique de la mesure 11 de K. 140. Le motif de fanfare est traité dans cette sonate, mais également dans les sonates K. 96 et 159. Il se retrouve dans Les Plaisirs de la Chasse (1735) de Daquin et dans Les caractères de la Guerre (1718) de Dandrieu[1].
Il s'agit de l'une des sonates parmi les « plus difficiles de toute l'œuvre de Scarlatti »[2].
Premières mesures de la sonate en ré majeur K.140, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 16 du volume II (Ms. 9773) de Venise (1752), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme III 25 (Ms. A. G. 31408), Münster IV 40 (Sant Hs 3967) et Vienne B 40 (VII 28011 B)[3]. Une copie figure à Londres, dans le manuscrit Worgan, Add. ms. 31553, à la Morgan Library, ms. Cary 703 (no 41) et à Saragosse, fos 73v-75r (no 37)[4].
(en) Carlo Grante, « Domenico Scarlatti, intégrale des sonates pour clavier (vol. 2) », p. 16, Music & Arts (CD-1291), 2009 .
(es) Celestino Yáñez Navarro (thèse), Nuevas aportaciones para el estudio de las sonatas de Domenico Scarlatti. Los manuscritos del Archivo de Música de las Catedrales de Zaragoza, Université autonome de Barcelone, (lire en ligne)
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates