La sonate K. 123 en mi bémol majeur, notée Allegro, est conçue à trois voix, presque toujours notes contre notes et quelquefois en imitation ou broderies. Ainsi, elle paraît archaïque, mais ce n’est pas le cas de son plan tonal[1]. La sonate s'ouvre avec un motif d’arpège descendant non repris dans la seconde partie et sans apport de nouvelles idées[2].
Premières mesures de la sonate en mi bémol majeur K. 123, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 26 du volume XV de Venise (1749), copié pour Maria Barbara ; l'autre est Parme III 21[3]. Une copie figure à Saragosse, source 3, B-2 Ms. 32, fos 91v-93r, no 46 (1751–1752)[4].
(en) Carlo Grante, « Domenico Scarlatti, intégrale des sonates pour clavier (vol. 2) », p. 15, Music & Arts (CD-1291), 2009 .
(es) Celestino Yáñez Navarro (thèse), Nuevas aportaciones para el estudio de las sonatas de Domenico Scarlatti. Los manuscritos del Archivo de Música de las Catedrales de Zaragoza, Université autonome de Barcelone, (lire en ligne)
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates