La sonate en ut mineur K. 116, notée Allegro, est liée à la précédente avec laquelle elle partage des séquences qui se concluent par de longues gammes ou des accords suivis d'un point d'orgue. L'expression est dramatique, soutenue par des modulations imprévues et des acciaccatures[1]. Dans le manuscrit de Madrid, elle forme une paire avec la sonate K. 139.
Premières mesures de la sonate en ut mineur K. 116, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 19 du volume XV (Ms. 9771) de Venise (1749), copié pour Maria Barbara ; les autres sources manuscrites étant Parme III 14 (Ms. A. G. 31408), MünsterIV 38 (Sant Hs 3967), Vienne B 38 (VII 28011 B) et G 34 (VII 28011 G)[2] et Q 15116 (no 7/34)[3]. Une copie figure en tant que numéro 20 dans le manuscrit Ayerbe de Madrid (E-Mc, ms. 3/1408)[4],[5] ; deux fois à Saragosse (1751–1752), source 2, B-2 Ms. 31 fos 27v-29r (no 14) et source 3, B-2 Ms. 32, fos 103v-105v (no 52)[6] ; et à Lisbonne, ms. FCR/194.1 (no 42)[7].
La sonate K. 116 est peu enregistrée. Cependant elle est défendue au piano par András Schiff (1987, Decca), Carlo Grante (2009, Music & Arts, vol. 1) et Sergio Gallo(fi) (2022, Naxos vol. 27).
(es) Laura Cuervo Calvo, « El manuscrito Ayerbe : una fuente española de las sonatas de Domenico Scarlatti de mediados del siglo XVIII », Ad Parnassum, Ut Orpheus Edizioni, vol. 13, no 25, , p. 1–26 (ISSN1722-3954, OCLC1006521868, lire en ligne).
(es) Celestino Yáñez Navarro (thèse), Nuevas aportaciones para el estudio de las sonatas de Domenico Scarlatti. Los manuscritos del Archivo de Música de las Catedrales de Zaragoza, Université autonome de Barcelone, (lire en ligne)
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates