En 1967, Somié était crédité de 1 033 habitants, principalement des Mambila. Un dispensaire public, une école protestante, une école catholique et une mission catholique y étaient recensés[4].
Lors du recensement de 2005, le canton de Somié comptait 4 367 habitants, dont 2 662 pour le village de Somié proprement dit[1].
C'est le dernier village dans lequel on parlait le njerep, une langue mambiloïde probablement disparue aujourd'hui[2].
Description
Cette chefferie de second degré, dirigée par Ndi Adam, possède plusieurs écoles, des églises et des mosquées. Les populations qui y vivent sont issues du peuple Mambila. Elles vivent principalement de l'agriculture[5]
Vie quotidienne à Somié en 2022.
Notes et références
↑ a et bRépertoire actualisé des villages du Cameroun. Troisième recensement général de la population et de l'habitat du Cameroun, Bureau central des recensements et des études de population, vol. 4, tome 7, 2005, p. 16 [1]
↑ a et b(en) Bruce Connell et David Zeitlyn, « Njerep: a postcard from the edge », in Studies in African Linguistics, volume 29, Number 1, Spring 2000, p. 95-125
(en) A Day in the Life... Somié Village, Province de l'Adamaoua, Cameroon, Centre for Social Anthropology and Computing (CSAC), University of Kent at Canterbury (série de clips tournés le au centre du village, dans un carrefour proche du dispensaire et dans un quartier résidentiel, dans le cadre du projet « Experience Rich Anthropology. »)