La transformation en 1985 en parti politique du mouvement SeP, fondé en 1982, fut concomitante avec l'éclatement communautaire du Mouvement ouvrier chrétien, par la scission de son aile flamande l'Algemeen Christelijke Werkersbeweging (ACW)[2].
Après l'échec électoral de 1985, l'hebdomadaire syndical Combat écrit que « Parti de militants, SeP s'est trouvé dans la même situation que nombre de dissidences socialistes de gauche, vouées à l'échec électoral »[3].
La seule personnalité non issue du MOC à avoir rejoint SeP était l'avocat Jacques Bourgaux, secrétaire général de l'Association belge des juristes démocrates, une personnalité issue du monde laïc qui a par la suite rejoint le Parti socialiste. Il est actuellement (début 2009) vice-président de Solidarité socialiste, conseiller communal à Rhode-Saint-Genèse et président de l'association Rhode laïque.
Marcel Cheron, député Ecolo au Parlement wallon, est un ancien militant de SeP.
(élection à la Chambre des députés): 31.983 voix (0,53 %); de 0,73 % en province du Brabant (2,21 % dans le canton de Wavre, qui inclut la ville universitaire de Louvain-la-Neuve) à 1,84 % en province du Luxembourg
(élection au Sénat): 33.554 voix (0,56 %); de 0,76 % en province du Brabant (2,4 % dans le canton de Wavre) à 1,87 % en province du Luxembourg
(élections provinciales): 10.447 voix (0,82 %) en province du Brabant (2,49 % dans le canton de Wavre), 9.168 voix (1,68 %) en province de Hainaut, 11.280 voix (1,95 %) en province de Liège, 2.461 voix (1,71 %) en province du Luxembourg, 3.939 (1,35 %) en province de Namur
(élection du Conseil de la Communauté germanophone[7]): 4,11 % - 1 siège (mandature 1986-1990)
(élection du Parlement européen): SEP participe à la liste du Parti socialiste
Notes et références
↑Pascal Delwit, La vie politique en Belgique de 1830 à nos jours, Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles, 2010, p. 208