À la Sorbonne, Solange Corbin obtient une licence ès lettres en 1946 puis un doctorat d'État en 1957 avec les thèses La notation neumatique des quatre provinces lyonnaises et La Déposition liturgique du Christ. Elle est chargée de conférences à l'École pratique des hautes études entre 1950 et 1959, puis directrice des études à partir de 1959[1],[3].
À compter de 1961, Solange Corbin enseigne à l'Université de Poitiers, où elle fonde le département de musicologie et participe à la création du Collegium Musicae Antiquae[1],[2].
Elle enseigne également à la Faculté libre internationale interdisciplinaire de Paris, donne des conférences aux États-Unis (1970, 1973), en Angleterre (1970) et en Pologne (1971), et dirige pour le CNRS la collection Répertoire de manuscrits médiévaux contenant des notations musicales[1],[2],[4].
« Musica spéculative et Cantus pratique : le rôle de saint Augustin dans la transmission des sciences musicales », in Cahiers de civilisation médiévale 5 (1962) ;
« Miracula beatae Mariae semper Virginis », in Cahiers de civilisation médiévale 10 (1967).
Marc Honegger (dir.), Dictionnaire de la musique : Les hommes et leurs œuvres. A-K, Paris, Bordas, coll. « Marc Honegger », , nouvelle éd. (1re éd. 1970), 1232 p. (ISBN2-04-019973-X).