L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 10 en 1988, à 41 en 2000, puis à 33 en 2010.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : le tumulus des Montanjons, classé en 1934, et le tumulus du Tertre, classé en 1840.
La commune est drainée par le Conon (1,641 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16,55 km de longueur totale.
Le Conon traverse la commune du sud-est vers le nord-ouest. D'une longueur totale de 22,8 km, il prend sa source dans la commune de Mur-de-sologne et se jette dans le Beuvron à Cellettes, après avoir traversé 5 communes[8].
Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 674 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cheverny à 11 km à vol d'oiseau[12], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 675,8 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Milieux naturels et biodiversité
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[16]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[17] :
la « Sologne », d'une superficie de 346 184 ha[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Soings-en-Sologne comprend deux ZNIEFF[19] :
les « Pelouses sablo-calcaires de Soings » (1,78 ha)[21].
Urbanisme
Typologie
Au , Soings-en-Sologne est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22].
Elle est située hors unité urbaine[6] et hors attraction des villes[23],[24].
Occupation des sols
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante :
terres arables (11,6 %),
cultures permanentes (0,6 %),
zones agricoles hétérogènes (15,4 %),
prairies (3,5 %),
forêts (65,2 %),
milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %),
zones urbanisées (1 %),
espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %),
zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %),
eaux continentales (0,5 %)[25].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Soings-en-Sologne en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (6,5 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 77,0 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,8 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[30]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[32]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[33].
Risques technologiques
Storengy, société spécialisée dans le stockage de gaz souterrain à Chémery et Soings-en-Sologne, est une entreprise de statut Seveso seuil haut[34]. À ce titre, en cas d'accident, elle représente un risque majeur pour l'environnement qui doit être pris en compte dans les documents d'urbanisme. Un Plan de prévention des risques technologiques a été élaboré et approuvé à cet effet[35].
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].
Toponymie
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"Soings" viendrait du nom d'un domaine gallo-romain, "Sonniacum", qui aurait appartenu à un certain "Sonnius".
Ce nom a évolué au fil du temps pour devenir "Soings".
Ecclesia de Soemo en 1121, Souain aux XVe et XVIe siècles, le qualificatif -en-Sologne a été ajouté au XXe siècle.
Bien qu'il n'y ait aucune commune homonyme en France, c'est peu après la fin de la Première Guerre mondiale que la commune de Soings adopta le nom de Soings-en-Sologne, par un décret du [37].
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Deux tumuli sont reconnus sur la commune et classés aux Monuments Historiques dans la Base Mérimée : *Tumulus du Tertre, notice Mérimée n°PA00098605, classement par la première liste de 1840 ; *Tumulus des Montangeons, notice Mérimée n°PA00098606, classement par arrêté du 29 août 1934.
Antiquité
Importante nécropole gallo-romaine, nombreux vestiges trouvés dans le lac, dans le bourg et à proximité.
Moyen âge et Ancien régime
Église Saint-Jean-Baptiste[c 1] avec une nef en petit appareil. Le mur sud de la nef comporte deux fenêtres hautes archaïques. On note également un cintre de porte et une croix très primitive dans la maçonnerie, datant du début du XIe siècle. Le portail, la rose à l'ouest et la baie au sud sont de style gothique. Le chœur, du XVIe siècle, comprend une travée et un chevet plat. Deux chapelles latérales sont munies de voûtes d'ogives, de pignons à crochets et de personnages sculptés. Lors d'une récente rénovation, des peintures murales ont été découvertes sous les enduits.
Il s'agit d'une ancienne paroisse du diocèse d'Orléans. L'église fut donnée en 1121 à l'abbaye de Pontlevoy par l'évêque d'Orléans.
Le lac de Soings, seul lac naturel de Sologne (les autres sont des étangs créés par la main de l'homme) est situé au sud-ouest de l'église. Sa superficie varie entre 60 et 100 hectares, dues aux variations de son niveau, sans explication géologique claire (siphonnage de la nappe phréatique de Beauce ? résurgence de la Loire[38] ?).
Révolution française et Empire
Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[39], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Soings devient formellement « commune de Soings »[39],[40],[41].
Époque contemporaine
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Le conseil municipal de Soings-en-Sologne, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[45]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 19. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[46].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50].
En 2022, la commune comptait 1 570 habitants[Note 1], en évolution de −2,73 % par rapport à 2016 (Loir-et-Cher : −1,15 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,4 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 791 hommes pour 820 femmes, soit un taux de 50,9 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[53]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
1,9
8,7
75-89 ans
9,5
17,7
60-74 ans
16,4
19,5
45-59 ans
21,9
20,1
30-44 ans
19,5
13,9
15-29 ans
13,0
19,4
0-14 ans
18,0
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[54]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,1
90 ou +
2,6
9,2
75-89 ans
11,9
19,7
60-74 ans
20,4
20,7
45-59 ans
20
16,5
30-44 ans
16,2
15,2
15-29 ans
13,2
17,6
0-14 ans
15,7
Économie
Secteurs d'activité
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Soings-en-Sologne selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[55] :
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (68 entreprises sur 135) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (25,9 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %).
Sur les 135 entreprises implantées à Soings-en-Sologne en 2016, 81 ne font appel à aucun salarié, 42 comptent 1 à 9 salariés, 10 emploient entre 10 et 19 personnes.1 emploie entre 20 et 49 personnes.
Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[57].
Emploi
En 2013, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 980 personnes, parmi lesquelles on comptait 74,6 % d'actifs dont 67,9 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs[58].
Entreprises et commerces
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Héraldique
Les armoiries de Soings-en-Sologne se blasonnent ainsi :
Écartelé, au 1, d'azur à une tête de César laurée contournée d'argent ; au 2, de gueules à une grappe de raisin d'argent ; au 3, de gueules à une botte d'asperges d'argent ; au 4, d'azur à un brochet d'argent en pal.
Création P. Vitali - J. Martin-Demézil (1975).
Agriculture
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[59]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[60]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 95 en 1988 à 41 en 2000 puis à 33 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 36 ha en 1988 à 69 ha en 2010[59].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Soings-en-Sologne, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l'agriculture à Soings-en-Sologne (41) entre 1988 et 2010.
Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[67], les volailles de l’Orléanais[68] et les volailles du Berry[69],[62].
Quelques produits labellisés de Soings-en-Sologne.
Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )