Smith, Kline & French

Smith, Kline & French (SK&F) puis SmithKline-RIT (à partir de 1968) était un groupe pharmaceutique américain, qui fait maintenant partie du groupe britannique GlaxoSmithKline.

Historique

En 1830, John K. Smith (en) (✝1845) ouvre sa première pharmacie à Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis).

En 1841, son frère George se joint à lui et ils forment John K. Smith & Co.

En 1855, George Smith ouvre une seconde pharmacie à Philadelphie.

En 1865, Mahlon Kline (en) (1846-1909), un jeune comptable, se joint à l'entreprise qui devient une décennie plus tard Smith, Kline & Company.

En 1891, cette dernière acquiert le grossiste French, Richards & Co. et la compagnie est nommée Smith, Kline & French.

Un département recherche et développement est créé en 1925 ; la compagnie porte le nom Smith, Kline & French Laboratories car elle se concentre plus sur la recherche à partir de 1929 : la Benzédrine (en), une amphétamine, est issue de la recherche en chimie organique cette année-là[1].

Dans les années 1950, la société implante un nouveau laboratoire à Philadelphie ; elle acquiert ensuite Norden Laboratories, une entreprise effectuant des recherches en santé animale.

En 1968, Smith, Kline & French acquiert les laboratoires RIT (Recherche et Industrie Thérapeutiques (en)), un fabricant de vaccins implanté en Belgique. L'entreprise est rebaptisée alors SmithKline-RIT. Elle commence à s'étendre à l'international, rachetant sept laboratoires au Canada et aux États-Unis en 1969.

En 1982, elle acquiert Allergan, un fabricant de produits d'ophtalmologie, de neurologie et de dermatologie. Plus tard dans l'année, les sociétés Smith, Kline & French et Beckman Inc. fusionnent pour former SmithKline Beckman Corporation.

En 1989, la compagnie Beckman regagne son indépendance après[C'est-à-dire ?] la fusion de SmithKline avec Beecham Group (en) pour former SmithKline Beecham

En , GlaxoWellcome fusionne avec SmithKline Beecham pour former GlaxoSmithKline (GSK) : la transaction fusion-acquisition se lève à plus de 75 milliards de dollars, l'une des plus élevées dans son domaine.

Découverte des antihistaminiques H2

En 1997 à Harlow, Angleterre, et à nouveau en 1998 à King of Prussia (Pennsylvanie), la découverte des antihistaminiques H2, par James Whyte Black et son équipe[2], a été désignée comme un International Historic Chemical Landmark, accordé conjointement par la Royal Society of Chemistry et l'American Chemical Society[1]. Introduite en Grande-Bretagne en 1976 sous le nom commercial Tagamet[1], la cimétidine est rapidement devenue le médicament d'ordonnance le plus vendu au monde[3].

Notes et références

  1. a b et c (en) Glenn E. Ullyot, Barbara Hodsdon Ullyot et Leo B. Slater, « The Metamorphosis of Smith-Kline & French Laboratories To Smith Kline Beecham: 1925-1998 », vol. 25, no 1, sur université de l'Illinois à Urbana-Champaign, Bull. Hist. Chem., (consulté le ) (fichier [PDF] consultable en ligne).
  2. James Whyte Black et son équipe de scientifiques britanniques travaillaient au laboratoire SK&F à Welwyn Garden City, Angleterre.
  3. (en) « Led the way in heart drug find - James Whyte Black, OM », sur theage.com, The Age, (consulté le ).