Le roi décida alors de faire un siège en règle. Les travaux d'approche étaient si dangereux, que les paysans réquisitionnés s'enfuirent. On les remplaça, comme lors du siège d'Amiens, par des soldats, à qui le Roi donna la prime de tranchée.
Le , les troupes du roi sont renforcées par l'arrivée du régiment du Bourg de Lespinasse. Le les assiégés tentent une sortie qui est repoussée par les régiments du Bourg de Lespinasse et d'Estissac.
Le , Bassompierre établit quatre traverses à son attaque. Ce fut un nouvel échec, les assaillants eurent un grand nombre de blessés dont Favoles, Carbonnier, des Érables, La Valette, le baron de Palluau…
Le , une nouvelle attaque est lancée par les Gardes appuyés par Navarre et Rambures qui s'emparent du bastion de la Tour Blanche. Durant l'assaut, Charles de Créquy reçut un coup de mousquet à la joue.
Conséquence
Le soir du , Benjamin de Rohan capitule après seulement 26 jours de siège. Il rend la place le lendemain et prête serment au Roi de ne plus porter les armes contre lui. Il ne tîent pas ce serment puisqu'on le retrouve à La Rochelle le suivant.
La prise de la place coûte cher à Louis XIII, outre les blessés et morts cités plus haut, il perd également le maréchal de Brissac qui, tombé malade durant le siège, meurt en .
Louis XIII envoie ensuite une petite armée pour assurer le blocus de La Rochelle, et continue vers le sud pour diriger le siège de Montauban, qu'il abandonne au bout de deux mois. Après un temps de repos, Louis XIII reprend sa campagne avec le siège de Montpellier qui se termine en impasse, ce qui conduit, en 1622, à la paix de Montpellier qui confirme, temporairement, le droit des huguenots en France.
Notes et références
↑ a et bBatailles françaises par le colonel Édouard Hardy de Périni volume 3 (1621-1643)