La Communion traditionaliste, dont le prince est le prétendant, se veut la représentante du « carlisme originel » respectant la devise : « Dieu, la Patrie, les Fors, le Roi ». Pour lui et ses partisans, il porte les titres de courtoisie de duc d'Aranjuez, infant d'Espagne, prince de Parme et de Plaisance.
Il étudie dans divers collèges religieux, en France et au Québec[2], et complète sa formation avec des études de droit, de lettres classiques et modernes et de finance. Sous le nom de guerre d'Henri Aranjuez, il s'engage dans la Légion étrangère espagnole, en 1965. Mais, le de la même année, il s'en fait expulser. Il s'engage ensuite dans l'armée portugaise, notamment en Angola[3]. Opposé à la Constitution espagnole de 1978, il ne jura pas fidélité.
À la suite d'une brouille avec leur père, son frère Charles-Hugues fait évoluer idéologiquement le Parti carliste vers le socialisme autogestionnaire. Refusant cette évolution contraire selon eux aux origines mêmes du carlisme, une partie des carlistes se séparent du parti. Désireux de rester fidèle aux fondements originels, ils se regroupent au sein de la Communion carliste traditionaliste en 1972. À la mort de François-Xavier de Bourbon-Parme en 1977, la Communion carliste traditionaliste constate l'incapacité de son fils aîné Charles-Hugues à assurer ses fonctions de prétendant et désigne son cadet Sixte-Henri comme régent et prétendant au trône d'Espagne[4].
En , il est victime d'un grave accident de la route en Argentine et, depuis lors, rencontre des difficultés pour marcher[5].
En 2005, il participe à une action, à Madrid, contre la Constitution européenne et rédige en 2006 une lettre à Benoît XVI pour sa visite en Espagne[4].
Il réside sporadiquement au château de Lignières, dans le Cher, héritage de son grand-père maternel, Georges de Bourbon, vicomte de Busset, comte de Lignières. L'édifice est classé monument historique depuis 1935, mais est en triste état et se dégrade d'année en année, faute d'entretien. Les communs sont, pour la plupart, en ruines et sans doute perdus.
Depuis 2010, il est président d'honneur de l'association franco-andorrane, Alliance pyrénéenne[6].
Il a, à plusieurs reprises, reçu le soutien de personnalités du Front national[7],[8],[9], pour lequel il ne cache pas ses sympathies[10].
Son père, le prince Xavier, se proclame le , « roi d'Espagne » de la tradition carliste et octroie à Sixte-Henri et à sa fratrie le titre d'« infant d'Espagne ».
- : Son Altesse royale Sixto Enrique de Borbón, infant d'Espagne
depuis le : Son Altesse royale Sixto Enrique de Borbón, infant d'Espagne, duc d'Aranjuez
↑Bernier Arcand, Philippe, « Les Bourbon-Parme dans les institutions d’enseignement du Québec », Histoire Québec, , Volume 28, Number 1, 2022, p. 24–28 (lire en ligne)
↑Monde & Vie, avril 2014, no 890, p. 10, « Sixte-Henri de Bourbon-Parme : Reconnaître à la Russie ses frontières historiques, » entrevue avec Eric Letty