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Dès 1970, Simone Oppliger publie dans des journaux et magazines suisses et internationaux les photographies réalisées lors de ses voyages en Amérique latine (Pérou, Antilles, Mexique, Cuba, Chili), en Afrique (Sénégal, Guinée-Bissau) et au Vietnam[2].
La publication de son livre Quand nous étions horlogers, en 1980, assied définitivement sa réputation de photographe. Dans cet ouvrage, elle montre, par le texte et par l'image, sa région natale confrontée à la crise horlogère[3].
Simone Oppliger est membre fondatrice de la revue culturelle du Jura bernois et de Bienne Intervalles, dont le numéro 120, marquant les 40 ans de la revue, est précisément consacré à la photographe[4]. Elle est membre de l'association pour la photographie focale à Nyon.
Simone Oppliger est l'auteure de nombreux livres dont les principaux sont[2] :
Le Jura République, texte de Vincent Philippe, photographies de Simone Oppliger, Lausanne, Éd. 24 Heures, 1978.
Quand nous étions horlogers, Images-portrait de mon pays, Lausanne, Éd. Payot, 1980.
Petite suite imérienne de Pierre Siegenthaler, Retour en images de Simone Oppliger, Bienne, Éd. Intervalles, 1984.
L’Amour mortel, Lausanne, Éd. Pierre-Marcel Favre, 1986 (rééd. par Bernard Campiche Éditeur, Orbe, 2010).
Le Cœur et la Terre, Images et récits d’enracinement et d’exil, Lausanne, Éd. Le Nouveau Quotidien, Collection du Musée de l’Elysée, 1994.
L’Exil féminin pluriel, Genève, Association Genevoise d’Entraide aux Réfugiés (A.G.E.R.), [s.d.]
Bons baisers de la Jonction, textes de Christiane Perregaux, Yvan Leanza et Christine Détraz, Photographies de Simone Oppliger, Genève, Éd. Slatkine, 2010.
Prix et distinctions
Le travail photographique de Simone Oppliger a reçu plusieurs prix et distinctions, dont
Bourses fédérales en 1973 et 1978.
Prix de la Commission de littérature du canton de Berne 1982 et 1994.
Prix des jeunes créateurs de la Fondation vaudoise pour la création artistique, 1987[5].
Expositions individuelles
Simone Oppliger a montré ses travaux dans plusieurs expositions individuelles et collectives, dont[6]:
1994, Lausanne, Musée de l'Élysée, Simone Oppliger. Le dialogue de la différence.
1997, Genève, Musée d'ethnographie, Vivre ensemble à la Jonction. Photographies de Simone Oppliger.
2000, Genève, Musée d'ethnographie, Bons baisers de la Jonction. Photographies de Simone Oppliger.
2012, Saint-Imier, Relais culturel d'Erguël, par le Centre de Culture et de Loisirs (CCL), le Musée de Saint-Imier et Mémoires d'Ici, « Mes racines me donnent des ailes ». Photographies de Simone Oppliger.
Archives
Le fonds photographique de Simone Oppliger est conservé à Mémoires d'Ici, Centre de recherche et de documentation du Jura bernois, à Saint-Imier.
↑ a et bEdith Bianchi, Michel Contat, Myriam Grobet Mettan et Jacques Pilet, Simone Oppliger photographe, Orbe, Bernard Campiche Éditeur, (ISBN978-2-88241-282-9)