En 1970, à Naples, Lina Mangiacapre, Teresa Mangiacapre et Silvana Campese crée le collectif féministe Le Nemesiache[1]. La production artistique est pour le collectif un moyen de prise de conscience, d'émancipation, d'appropriation et de libération des femmes[2]. Elles s'emparent de la mythologie et en proposent une nouvelle version. Lina Mangiacapre prend le nom de Nemesis, sa sœur Teresa Niobe, Silvana Campese devient Médée[1].
De 1970 à 2018, la vie de Silvana Campese est liée aux productions et activités de Nemesiache[3]. En 2002, Lina Mangiacapre décède. En 2018, à la mort de Teresa Mangiacapre, Silvana Campese est élue présidente de Nemesiache. Le conseil d'administration décide de dissoudre l'association en juillet 2018[4].
En 2019, Silvana Campese publie La Nemesi di Medea – Una storia femminista lunga mezzo secolo. Elle retrace son parcours féministe ainsi que les cinquante ans de luttes, combats, réflexions, performances et productions artistiques féministes du collectif Le Nemesiache[5].
En 2021, Silvana Campese fait don des archives de Nemesiache à la bibliothèque nationale de Naples[4].
Parallèlement à son implication au sein du collectif Le Nemesiache, Silvana Campese écrit et publie régulièrement. En 2021, elle publie un roman fantastique Memorie dal futuro[6].
Publications
(it) Prisma, Naples, Marotta & Cafiero, , 165 p. (ISBN88-88234-33-0)
(it) Strada facendo, Naples, Lettere Italiane, , 155 p. (ISBN88-7188-549-X)
(it) Contrappunto per soli timpani e oboe, Caserta, Giuseppe Vozza, , 237 p. (ISBN978-88-88848-37-2)