Pendant la Seconde Guerre mondiale, les forces armées britanniques ont développé un système très élaboré et haut en couleur, d'un abord parfois abscons, de markings (signalétique d'identification) pour les véhicules de leurs divisions, brigades, unités et services parallèlement à leur immatriculation via le WD Number ou aux logos techniques tels que les Bridge classifications. Pour compliquer encore les choses, certaines unités développèrent leur propre système de markings « librement » (sic) inspirés des règles établies.
Leur positionnement sur les véhicules, bien que codifié, a donné lieu lui aussi à quelques libertés.
En théorie, il se compose généralement comme suit :
immatriculation (blanche) sur les flancs ;
insigne de corps, de division ou de brigade sur le côté droit de la proue du véhicule (garde-boue ou glacis) et symétriquement, gauche sur la poupe ;
carré aux couleurs de l'arme/du service, frappé d'un n° blanc indiquant le statut de la sous-unité (régiment, etc.) sur le côté gauche de la proue (id.) et droit de la poupe ;
Bridge classification pour le passage des ponts : chiffres noirs sur cercle jaune au bas de la proue.
La mécanisation de l'armée britannique dans l'entre-deux-guerres
ChenilletteCarden-Loyd Mk VI Mortar Carrier tractant un 3.7 inch QF Howitzer Mk I monté sur remorque spéciale, avec plaque d'immatriculation civile.
Char léger Vickers-Armstrong Mk VIA du 3rd King's Own Hussars. en 1937. Il ne présente lui aussi que la plaque d'immatriculation civile pour seul marquage.
Les markings
Le WD Number sur le réservoir d'une moto BSA.
Une Jeep Willys, véhicule de liaison dans l' Armoured Division, timbrée de l'étoile blanche.
Les grandes unités : Armées, Corps d'armée, Divisions, Brigades indépendantes