Le film présente le quotidien de Lizzy, une sculptrice et assistante administrative. Le spectateur suit les quelques jours qui séparent Lizzy de sa prochaine exposition. Il assiste, à travers des plans rapides, aux contretemps et distractions qui perturbent ses journées de création. Lizzy recueille un pigeon blessé dont sa voisine, et propriétaire, ne veut plus ; son chauffe-eau tombe en panne ; sa famille dysfonctionne… L'évolution des situations conduit à se demander dans quelle mesure la figure de l’animal constitue un double de l’artiste[1].
Fiche technique
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Dans sa phase de préparation, Reichardt et Raymond avaient prévu d'écrire un biopic consacré à Emily Carr, avant de renoncer devant la célébrité apparente de l'artiste lors d'un voyage préparatoire au film, à Vancouver[8].
Accueil
Accueil critique
En France, le site Allociné propose une moyenne de 3,7⁄5, fondée sur 23 critiques de presse[9].
Selon la critique Murielle Joudet du journal Le Monde, « on a rarement articulé aussi clairement la fonction de l’artiste, sa générosité, […] un certain degré de perméabilité au monde, d’une capacité à l’absorber, à l’aimer et à le lui dire[10]. »
Pour son premier jour d'exploitation en France, Showing Up a réalisé 4 632 entrées, dont 1 404 en avant-premières, pour un total de 325 séances proposées[13]. En comptant pour ce premier jour les avant-premières, le film se positionne en troisième place du box-office des nouveautés pour sa journée de démarrage, derrière Pour l'honneur (22 050) et devant La Marginale (2 733)[14].
Au bout d’une première semaine d’exploitation dans les salles françaises, le long-métrage totalise 33 136 entrées, pour 2 133 séances proposées. Si l'on ne comptabilise pas les avant-premières, alors le long-métrage se positionne dix-septième au box-office hebdomadaire, derrière Le Royaume de Naya (32 184) et devant Quand tu seras grand (30 898)[15].
Distinction
Sélection
Festival de Cannes 2022 : sélection officielle, en compétition. L'œuvre, plutôt bien accueillie, est considérée comme une réflexion sur les affres de la création artistique[16],[17],[2].
↑ a et bMathieu Macheret, « Cannes 2022 : Showing Up, l'art et la matière de Kelly Reichardt », Le Monde, (lire en ligne).
↑Murielle Joudet, « Avec Showing Up, Kelly Reichardt brosse son autoportrait et ironise sur le milieu de l’art », Le Monde, (lire en ligne).
↑(en) Justin Kroll, « Michelle Williams And Kelly Reichardt Reunite On The A24 Film Showing Up », Deadline Hollywood, (lire en ligne).
↑(en) Justin Kroll, « Hong Chau, André Benjamin, Judd Hirsch, John Magaro, Others Join Michelle Williams In A24 & Kelly Reichardt's Showing Up », Deadline Hollywood, (lire en ligne).
↑(en) Tom Skinner, « Acclaimed Director Kelly Reichardt Is Shooting Her Next Film in Portland and Looking for Extras », Willamette Week, (lire en ligne).
↑(en) Justin Kroll, « André 3000 (and his flute) spotted at Portland open mic night », NME, (lire en ligne).
↑(en-US) Doreen St Félix, « The States of Kelly Reichardt », The New Yorker, (ISSN0028-792X, lire en ligne, consulté le )
↑Jacky Bornet, « Festival de Cannes : "Showing Up" de Kelly Reichardt explore le quotidien ennuyeux d’une artiste en quête de sens », France Info, (lire en ligne).
↑Marius Chapuis, Luc Chessel et Didier Péron, « Showing Up de Kelly Reichardt, une crème en glaise », Libération, (lire en ligne).