Sherry Simon est Distinguished University Research Professor du Département d'études françaises de l'Université Concordia.
Biographie
Montréalaise d'origine[1], Sherry Simon obtient d'abord un baccalauréat de l’Université Brandeis aux États-Unis[2], et elle réalise une maîtrise de l'École Pratique des Hautes Études de Paris[3] sous la direction de Roland Barthes. Puis, c'est à l'Université de Montréal qu'on la retrouve pour ses études de doctorat en littérature comparée[4]. Depuis 1993, elle est professeure au Département d’études françaises de l’Université Concordia, où elle enseigne la traduction et la littérature.
Travaux de recherche
Au cours de sa carrière, la chercheuse s'est beaucoup intéressée aux questions "des minorités, de l'exil, de l'altérité, de la traduction, de l'appartenance et de l'identitaire"[5]. Les villes multiculturelles et multilingues sont aussi parmi ses objets de recherche[4], ainsi que la question du genre en traduction. Sur ce dernier thème, son livre Gender in Translation, paru en 1996, traite des enjeux féministes entourant la traductologie[1].
Entre 1986 et 1993, elle codirige, avec Jean-François Chassay, la revue Spirale[6],[7], un magazine culturel québécois d'arts, lettres et sciences humaines.
En 2008, elle publie Une histoire culturelle par la traduction. C'est un essai sur la polyphonie linguistique et littéraire de Montréal, sa ville natale[1]. « L’intérêt de l’histoire culturelle récente de Montréal réside pour moi dans la manière dont le français est devenu une langue suffisamment forte et accueillante pour s’ouvrir à de multiples réalités culturelles », écrit-elle[1].
2014 - Sherry Simon. « Afficher la langue dans l’art public », dans Marc-André Brouillette (dir.), Des textes dans l’espace public / Words in Public Space, Montréal, Éditions du Passage, 2014, p. 68-77 et 143-146.
2014 - Sherry Simon. « Introduction », dans Michael Cronin (dir.), Translation Studies, vol. VII, n° 2 « The City as Translation Zone », 2014, p. 119-132.
2014 - Sherry Simon. « The City in Translation: “Urban Cultures of Central Europe” », dans Elke Brems, Reine Meylaerts et Luc van Doorslaer (dir.), Known Unknowns of Translation Studies, Amsterdam, John Benjamins, 2014, p. 155-171.
2014 - Sherry Simon. « Yiddish and Multilingual Urban Space in Montreal », dans Laurence Roth et Nadia Valman (dirs.), The Routledge Handbook of Contemporary Jewish Cultures, Londres / New York, Routledge, 2014, p. 272-285.
↑Daniel Chartier, « Sherry Simon : Hybridité culturelle, Montréal, L’Île de la tortue, coll. « Une encyclopédie vivante », 1999 », Globe : revue internationale d’études québécoises, vol. 4, no 1, , p. 163–164 (ISSN1481-5869 et 1923-8231, DOIhttps://doi.org/10.7202/1000612ar, lire en ligne, consulté le )