She Wasn't a Guy(気になってる人が男じゃなかった, Ki ni Natteru Hito ga Otoko Janakatta?) est un manga écrit et dessiné par Sumiko Arai. Originellement, il s'agit d'une série courte publiée sur le compte Twitter de Arai de à . La série est ensuite publiée de façon hebdomadaire depuis avant d'être publiée depuis dans le magazine en ligne Pixiv Comic de l'éditeur Kadokawa Shoten. La version française sera éditée par Mangetsu à partir de .
Synopsis
Aya, une lycéenne passionnée par le rock, va tomber sous le charme de son disquaire. Ce dernier dissimule son visage le rendant mystérieux. Partageant la même passion, les deux personnages vont se rapprocher sans que Aya sache qu'en réalité elle connaît très bien le vendeur. En effet, il s'agit en réalité de Mitsuki, une de ses camarades de classe connue pour sa discrétion. Quand Aya réalisera que son partenaire est une fille, elle devra faire un choix.
Il s'agit d'une lycéenne populaire qui s'intéresse à la musique rock. Aya va tomber amoureuse de son disquaire sans savoir qu'il s'agit en réalité de Mitsuki, sa camarade de classe.
Il s'agit d'une lycéenne et camarade de classe d'Aya qui s'intéresse également à la musique rock et travaille à temps partiel à une boutique de disques. Pour maintenir son anonymat pendant le travail, Mitsuki porte des vêtements unisexes, un masque facial et des lentilles de contact à la place de ses lunettes et de son uniforme scolaire, ce qui fait qu'elle est souvent confondue avec un garçon. Elle est surnommée par Aya et ses amis Onii-san (おにーさん?). Après qu'Aya soit tombée amoureuse de son identité de disquaire, Mitsuki prend des mesures pour qu'Aya ne la reconnaisse pas.
Il s'agit d'une camarade de classe d'Aya et Mitsuki qui a été la première à deviner la vraie identité de disquaire. En effet, elle remarque des similitudes entre le vendeur de disques et Mitsuki.
Il s'agit de l'ex-petite amie de Joe et connaissance de Mitsuki qui a déménagé à Los Angeles.
Production
Dans une interview avec Shuko Yokoi, Sumiko Arai explique que le concept de She Wasn't a Guy est né de son attirance pour les histoires d'individus d'horizons différents se connectant et voulait raconter une histoire sur les filles. Elle a donc dessiné des nouvelles sans dialogue qui sont publiées sur Twitter, car Arai pensait que cela pouvait faire écho auprès des lecteurs internationaux[2]. L'une de ces nouvelles, mise en ligne entre et , a servi d'inspiration à la série[3].
Étant donné que Twitter n'autorise que quatre images par tweet, les chapitres de la série étaient limités à quatre pages. En conséquence, les interactions d'Aya et Mitsuki devaient être décrites de manière concise. L'éditeur de la série a fait remarquer que les visages des personnages sont illustrés de manière suffisamment détaillée pour comprendre l'histoire sans dialogue, ce qui a rendu la série plus accessible aux utilisateurs non japonais de Twitter[4]. Arai a indiqué que la couleur jaune-vert qui complète les illustrations en noir et blanc est un ajout tardif avant le téléchargement du premier chapitre[2].
Publication
She Wasn't a Guy est écrit et dessiné par Sumiko Arai. Originellement, il s'agit d'une série courte publiée sur le compte Twitter de Arai de à . La série est ensuite publiée de façon hebdomadaire depuis le [5] avant d'être publiée depuis le dans le magazine en ligne Pixiv Comic de l'éditeur Kadokawa Shoten. La série est ensuite publiée sous format tankōbon à partir du [6]. Le , 2 volumes ont été publiés au Japon[7].
En , Mangetsu annonce la publication de la version française avec le premier tome le [8].
Le premier volume s'est vendu à 150 000 exemplaires une semaine après sa sortie. En , la série comptait 200 000 exemplaires en circulation[11].
La série a été classé première au Next Manga Awards 2023 dans la catégorie manga web[12]. La série s'est classée deuxième sur la liste du « Livre de l'année » 2023 du magazine Da Vinci[13]. La série s'est classée deuxième dans la liste des meilleurs mangas de 2024 pour les lectrice sur Kono Manga ga sugoi! de Takarajimasha[14].
Un chroniqueur d'Animate Times a fait l'éloge de ce livre, en particulier de son utilisation de la couleur et de la progression de l'histoire[15]. Momo Tachibana de Real Sound a fait l'éloge des personnages principaux et de leurs interactions, les décrivant comme compréhensibles[16]. Erica Friedman a estimé que l'histoire n'était « pas la première du genre », mais qu'elle traitait mieux son sujet que des séries similaires. Friedman a également fait l'éloge du manga et de son utilisation du noir, du blanc et du vert[17].