Shakiro a des origines Bafang à l'ouest du Cameroun[1]. Elle devient une figure LGBT au Cameroun sur les réseaux sociaux camerounais après avoir fait un coming out sur son orientation sexuelle[2]. Elle subit à la suite de cela de violentes agressions à Douala et est contrainte de se rétracter en 2020[3].
Arrestation et exil
En 2021, elle est mise en prison pour sa transidentité, qualifiée par les autorités et les médias locaux d'homosexualité, illégale au Cameroun[4].
Elle est condamnée le 11 mai 2021[1] à cinq années de prison et 200 000 francs CFA d'amende pour avoir tenté d'initier des rapports considérés comme homosexuels par la justice camerounaise[4]. Alice Nkom se constitue avocate pour défendre sa cause[5],[6].
Elle est ensuite remise en liberté provisoire par un juge le 16 juillet 2021[1],[7]. Le 10 août 2021 elle est attaquée avec une autre femme trans à Douala et doit s'exiler au Nigéria[8].
En 2022, Shakiro diffuse une vidéo de supposés homosexuels et bisexuels parmi les célébrités au Cameroun[9],[10],[11].
En 2023, elle obtient un visa de réfugiée en Belgique après un exil au Nigéria[8],[12].
(en-GB) « Cameroon jails transgender women for 'attempted homosexuality' », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
(en-US) Elian Peltier, « Cameroon Sentences Transgender Women to 5 Years in Prison », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )