Fonctionnaire au ministère de l'Agriculture, Seydou Diarra est arrêté comme « agitateur » en 1963 et emprisonné deux ans[2]. Il est ensuite réhabilité, et devient directeur commercial de la Caistab. Il est nommé ambassadeur au Brésil (1970-1977)[2], puis dans plusieurs pays européens jusqu'en 1985. Il refuse un portefeuille ministériel en 1985 et prend la direction de la SACO, entreprise de transformation du cacao[2]. Il devient dans le même temps président de la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire[2].
Premier ministre de la transition militaire (2000)
En tant qu'ancien Premier ministre, Seydou Diarra assiste avec Robert Guéï, le président de la RépubliqueLaurent Gbagbo et son Premier ministre Pascal Affi N'Guessan, Henri Konan Bédié, leader du PDCI, et Alassane Ouattara, leader du RDR, dont la candidature à l'élection présidentielle a été refusée par la Cour suprême, au forum de la réconciliation nationale en 2001. Diarra est nommé président du Forum[2]. Les discussions portent essentiellement sur la réconciliation entre le nord et le sud du pays après les événements survenus à la suite de l'élection présidentielle et des victimes, après que Laurent Gbagbo fut proclamé président. Le , Robert Guéï a seulement reconnu la légitimité du président élu, soit deux semaines après le scrutin.
De nouveau Premier ministre (2003-2005)
À la suite des événements survenus le (rébellion armée du Nord), en , un accord de paix est conclu en France entre les partis ivoiriens et la rébellion armée des Forces nouvelles : les accords de Linas-Marcoussis. Seydou Diarra est l'un des deux « sages » des négociations avec le Français Pierre Mazeaud. Il redevient Premier ministre à la suite des accords car le président Gbagbo cherche une personnalité de consensus[1],[2].
↑ abcd et e« L’ancien premier ministre ivoirien, Seydou Diarra, est mort », Le Monde, (lire en ligne)
↑ abcdefg et hAndré Silver Konan, « Côté d’Ivoire : décès de Seydou Diarra, le Premier ministre des missions impossibles », Jeune Afrique, (lire en ligne)
↑NOMEL ESSIS, « Un grand serviteur de l'Etat s'en allé », L'Expression, , UNE ET P4