Lors de l'enregistrement le groupe se composait de deux membres originaux, Robert Smith (guitare, chant) et Lol Tolhurst (batterie), de Simon Gallup, remplaçant Michael Dempsey à la basse, ainsi que d'un quatrième musicien qui fera partie de The Cure durant quelques mois seulement, le claviériste Matthieu Hartley[7].
Les sessions se sont déroulées aux studios Morgan, situés à Willesden dans le nord de Londres entre le et le , le groupe travaillant 17 heures par jour, dormant sur place, ne disposant que d'un budget et d'un temps limités[8]. Elles furent dirigées par le jeune producteur Mike Hedges, qui avait déjà travaillé en tant qu'ingénieur du son sur le premier album de Cure, Three Imaginary Boys, produit par Chris Parry, patron du label Fiction.
Mike Hedges et Robert Smith bouclèrent le mixage en trois jours au début du mois de février[8].
L'enregistrement de Seventeen Seconds permit à Mike Hedges de se lancer dans quelques expérimentations, mais avec une gamme d'effets sonores limitée, principalement reverb (echo) et delay (effet retard), aucun effet numérique n'étant disponible à l'époque. L'enregistrement et le mixage furent bouclés en l'espace d'une semaine.
Réception critique et commerciale
Le disque sortit le [9] et atteignit la 20e place du classement des meilleures ventes d'albums en Grande-Bretagne. Le single A Forest se classa lui 31e faisant de cette chanson le premier hit du groupe dans son pays, et devenant par la suite un classique de The Cure et l'un des favoris du public lors des concerts.
En 2000, le magazine Q a placé Seventeen Seconds au n° 65 dans sa liste des 100 meilleurs albums britanniques.
Le sort une édition remastérisée avec un deuxième CD incluant des versions inédites des titres de l'album original (des démos ou des enregistrements en concert) ainsi que les deux chansons sorties avec le projet Cult Hero, en version studio et en concert[1],[10].