Il est dirigé par le « général Alhaji » jusqu'à sa mort en mai 2020[2].
Il est fondé par des chauffeurs de taxi qui ont perdu leurs moyens de subsistance en raison de la crise anglophone au Cameroun. Son nom a deux significations : « seven » fait référence à sept hommes qui ont combattu l'Empire allemand lors des guerres du Bafut, tandis que « karta » est un tissu porté par les habitants[3].
Le , le groupe armé érige des murs en béton sur la route reliant Bafut à Bamenda, dans le but d'empêcher les soldats camerounais d'entrer dans Bafut en véhicules[4].
En avril 2020, l'armée camerounaise lance l'opération Free Bafut contre la milice[5]. L'offensive entraîne la mort des généraux Alhaji et Peace Plant, ainsi que de 13 de leurs hommes. La milice perd également des bases, des armes et des équipements[2].
En décembre 2022, l'armée camerounaise tue un commandant du Seven Karta, connu sous le nom de « One Blood » à Bafut, et expose son cadavre en public[6].
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Seven Karta » (voir la liste des auteurs).