Leïla, seize ans, se réveille en retard comme tous les matins. Sauf qu’aujourd'hui, il n'y a personne pour la presser. Où sont ses parents ? Elle prend son vélo et traverse son quartier, vide. Tout le monde a disparu. Se pensant l'unique survivante d'une catastrophe inexpliquée, elle finit par croiser quatre autres jeunes : Dodji, Yvan, Camille et Terry. Ensemble, ils vont tenter de comprendre ce qui est arrivé, apprendre à survivre dans leur monde devenu hostile. Mais sont-ils vraiment seuls ?
Fiche technique
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En , le centre CEA Saclay accueille pour la première fois le tournage d'un film de cinéma. Dans Seuls le réacteur EL3 s’appelle Bloc 26 « Elias » et il est l'antre du terrible Maître des couteaux[16].
Le réalisateur choisit la ville de Serris en Seine-et-Marne où, le , se ferment pour une journée entière les voies et stationnements autour de l'Hôtel de ville du quartier de la Gare[17], où se trouve également le centre commercial Val d'Europe. L'équipe s'installe également dans les quartiers de Cergy-Saint-Christophe dans le Val-d'Oise, le [18].
Pour Stéphane Dreyfus de La Croix c'est une « adaptation plutôt réussie d’une bande dessinée à succès, ce film fantastique dresse le tableau d’une jeunesse en proie à la peur et aux doutes »[21]. Nathalie Simon du Figaro estime que le film « n'est pas exempt de maladresses, mais c'est l'un des plus réussis dans le genre depuis longtemps. David Moreau a conservé le côté anxiogène et le suspense inhérent aux aventures de la troupe »[22]. Guillemette Odicino, dans Télérama, considère que « s'il commet des maladresses — dont un montage trop elliptique et une fin en forme de « à suivre » —, le cinéaste réussit à maintenir la tension, entre mystère et violence »[23].
Laurent Duroche du Mad Movies considère que le film est « moyen » : « Si le script parvient à faire cohabiter des personnages issus de différentes classes sociales au sein d’une intrigue à la fois réaliste et fantastique, son dernier tiers fait basculer le tout dans une allégorie approximative qui déracine le film de ses fondations habilement construites pour l’emmener vers une destination qui peine à convaincre »[24]. Pour Le Nouvel Observateur, Nicolas Schaller détaille également plusieurs éléments négatifs : « Le film se révèle [...] assez glauque avec son scénario stéréotypé qui surfe sur les peurs de l’époque (racisme, pollution, néofascisme) sans parvenir à créer un minimum d’empathie pour ce Club des cinq de la génération Xbox »[25].
Le film est un échec, récoltant près de 3 millions € pour un budget de 6,8 millions €.