Servantes du Sacré-Cœur de Jésus de Versailles

Servantes du Sacré-Cœur de Jésus de Versailles
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 1868
par Jean-Pierre Mabile
Approbation pontificale 29 mars 1899
par Léon XIII
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Règle règle de saint Augustin
But assistance des jeunes, soin des orphelins et des malades.
Structure et histoire
Fondation 17 octobre 1866
Paris
Fondateur Pierre-Victor Braun
Abréviation S.S.C.J
Patron François de Sales[1]
Marguerite-Marie Alacoque
Branche(s) Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, Servantes du Sacré-Cœur de Jésus de Vienne
Liste des ordres religieux

Les Servantes du Sacré-Cœur de Jésus de Versailles sont une congrégation religieuse féminine hospitalière de droit pontifical. Depuis 2003, elles sont en fédération avec deux congrégations issues de leur institut : les Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie et les Servantes du Sacré-Cœur de Jésus de Vienne.

Histoire

La congrégation est fondée le à la chapelle Notre-Dame-de-Grâce de Grenelle par l'abbé Pierre-Victor Braun (1825 - 1882), religieux de Saint Vincent de Paul pour fournir une assistance aux jeunes femmes de la campagne qui viennent travailler comme domestiques à Paris[2]. La communauté est reconnue comme institut religieux de droit diocésain en 1868 par Jean-Pierre Mabile, évêque de Versailles[3]. En 1885, les sœurs établissent leur maison-mère à Versailles[4].

La guerre franco-allemande de 1870 fait fuir un groupe de sœurs vers l'Angleterre. Après la fin de la guerre, certaines sœurs françaises retournent à Paris et rétablissent la congrégation et son œuvre. En 1902, la majorité des sœurs anglaises choisissent de se séparer des Servantes du Sacré-Cœur et de former une nouvelle congrégation sous le nom de Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie. Une communauté est créé à Vienne pour gérer l'hôpital de cette ville qui déclare son indépendance de l'institut, laissant place à la congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus de Vienne en 1893[4].

La congrégation reçoit le décret de louange le et ses constitutions sont définitivement approuvées le 1er mai 1934. En 1954, les premières missions s'établissent en Guinée[4]. Depuis 2003, elles sont en fédération avec les Sœurs des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie et les Servantes du Sacré-Cœur de Jésus de Vienne[3].

Fusion

  • 1961 : Les Filles de l'union chrétienne de Mende[5]fondées à l'origine pour assister les jeunes protestantes récemment converties au catholicisme. Plus tard, elles diversifient leur apostolat : enseignement, soins des malades, aide aux paroisses[6].

Activités et diffusion

Les Servantes du Sacré-Cœur de Jésus se dédient à l'assistance des jeunes, au soin des orphelins et des malades.

La maison généralice est à Versailles.

En 2017, la congrégation comptait 97 sœurs dans 11 maisons[8].

Notes et références

  1. Pierre-Victor Braun, Notice sur la congrégation des servantes du Sacré-Cœur de Jésus, (lire en ligne), page 4 chapitre 7
  2. Guy Mesnard, La vie consacrée en France : ses multiples visages, Éditions de Solesmes, (ISBN 9782852741980), p. 455-456
  3. a et b « Servantes du Sacré-Cœur de Jésus », sur https://annuaire.viereligieuse.fr (consulté le )
  4. a b et c (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. I, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 601-602
  5. Charles Molette, Guide des sources de l'histoire des congrégations féminines françaises de vie active, Éd. de Paris, , 477 p., p. 310
  6. « Filles de l'Union-Chrétienne », sur data.bnf.fr (consulté le )
  7. Guy-Marie Oury, O.S.B, Dictionnaire des ordres religieux et des familles spirituelles, C.L.D, (ISBN 978-2-85443-143-8), p. 251
  8. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1607