Gisella Victoire (Vittoria) Gregoris, de son nom de naissance, est née le à Fiume Veneto, en Italie. La petite fille aimait et chérissait beaucoup son père, qui était sacristain. Dans sa vie quotidienne, elle ne cherche pas à être la préférée, mais veut être traitée comme toutes les autres petites filles de son âge. Gisella fréquentait l'école élémentaire, ce qui était plutôt rare pour l'époque. Dès sa plus tendre enfance, elle dégage une grande piété. Plus tard, elle fait partie des groupes de sa paroisse et rend souvent services à l'association des Enfants de Marie Immaculée. Vers 15 ou 16 ans, Gisella décide de se consacrer au Christ et adhère de plus en plus aux évènements communautaires de la paroisse. Quelque temps plus tard, elle pense sincèrement à faire son entrer au couvent.
Vie religieuse et maladie
Gisella parle de plus en plus à ses parents son désir d'entrer au couvent. Ceux-ci s'opposent à sa décision. Le curé de la paroisse essaie de convaincre les parents de la jeune fille mais rien y fait totalement. Celle-ci espère de son côté et garde courage. À présent, c'est à elle de décider, car elle est majeure. À l'âge de 21 ans, Gisella entre contre l'avis de ses parents dans l'Ordre des Sœurs Franciscaines du Christ Roi, à Venise. Elle prend comme nom de religieuse Sœur des anges sérafins (Serafina en italien). Elle fait sa Prise d'Habit le . Elle prononce ensuite ses vœux le . Mais L'année après sa Profession religieuse, en 1897, à 24 ans, elle commence à souffrir d'un maladie incurable qui l'affectera durant 38 ans. Pendant ces longues années de souffrances, elle offre ses douleurs au Seigneur. Sœur Serafina fera toujours tout de même son mieux pour continuer ses devoirs de religieuse. Son plus grand regret était de ne pas pouvoir communier les jours où elle devait restée au lit. Mais, elle ne refusait jamais de recevoir des personnes venant la visiter. Elle était très obéissante envers ses supérieurs, et lorsqu'une tâche lui était confiée, elle essayait d'y mettre le plus de générosité et d'amour de ce qui lui avait été confié. Pour sa grande simplicité, Sœur Serafina fut engagée dans le service des pauvres filles de Venise. Malgré sa maladie qui la rongeait au plus profond d'elle-même, elle continuait à donner un véritable exemple de charité et d'amour à ses filles. Mais maintenant, les médecins ne peuvent plus rien pour elle.
Un procès en béatification a été ouvert par l'Église catholique, au titre duquel elle a été déclarée vénérable le par le Pape Jean-Paul II. À Venise, Serafina Gregoris fait l'objet d'une grande dévotion. De nombreuses reliques ont été distribuées.
Bibliographie
(it) Pierluigi Mascherin, Fiorire nel dolore: Suor Serafina Gregoris, francescana di Cristo re, San Paolo Edizioni, 2005, 112 pages (ISBN8821552993 et 9788821552991).
(it) Prosdocimo Prodomi, Qui è perfetta letizia: vita di suor Serafina Gregoris, francescana di Cristo Re, Editrice Suore francescane di Cristo Re, 1961, 123 pages.